lundi 19 mai 2008

La fête au FESTIFLOP

photos: Dino aka M. Raimond
Ils ont mis le paquet. Ils ont fait les choses en grand.
Pour cette 5e édition du Festipop, ils ont mis les petits plats dans les grands: plus de 30 concerts sur 3 scènes, une 30aine d'exposants, 200 bénévoles, 10000 personnes attendues. Malgré la présence de Pete Doherty sur le site, c'est surtout là que ça coince! Au niveau des chiffres!
Ceux qui ont joué dans l'arène le premier soir ont eu le privilège d'avoir un public "trié sur le volet" dixit l'artiste Zob: 10 à 20 personnes à tout casser! Valait mieux jouer l'autodérision. On a pu constater l'air désolé de certains artistes, comme sur la photo du haut.
Un peu plus loin il y avait le soundsystem. Bon son, puissant, bonne selecta, mais trois pelés qui se dandinent, c'est pas très "chaleur" ni "jamaïque".
Devant la scène rock/punk, quelques gars qui boivent des bières (les artistes en fait, qui avaient accès à l'open bar). L'open bar n'aura duré qu'une soirée, alors qu'il était prévu pour durer tout le festival. La bière a coulé à flot dans les gosiers des artistes et de leurs potes, mais malheureusement que le vendredi.
Le flop, quoi.
Il semblerait que le samedi la pluie n'ait pas arrangé les choses. Le concours de graffiti a bien eu lieu, avec des pièces maîtresses et majeures dans l'histoire de cet art (hum). A gagner? Un prix réel (des bombes de peinture) et un prix fantôme (l'abonnement à Graff It!).
Mais la clé du truc est là: c'était un festival fantôme, où les stands d'associations locales qui espéraient renflouer leurs poches se sont surtout pelées les miches.
Le dimanche? L'accés était libre et pourtant peu de gens se sont déplacés vers le site, par peur du pollen peut-être.
Comme quoi la recette pour réussir un événement musical n'existe pas. Avec sa super programmation, ses subventions massives des collectivités, le Festiflop en est la preuve. Ca aurait pu être cool & full. Ce fût plutôt nervous breakdown.