Nous allons être abreuvés dans les jours qui suivent d'hommages à gogo, de clips, de chansons, de reportages, de produits dérivés et autres récupérations morbides de la disparition de Michael Jackson.
Déjà aujourd'hui, les voitures qui roulent vitres ouvertes et musique à fond diffusent selon les radios, en larsen, Beat it, Thriller, Bad...
Et la poésie dans tout ça?
Car il y a de la poésie dans cette disparition. Une histoire qui a commencé comme un conte, celle d'un homme qui en 20 ans de sa vie en avait déjà vécu 50 (si l'on compare à une bonne carrière de pop star). Mais le conte déraille, l'homme devient une sorte d'ange déchu, qui a fini par se décomposer de son vivant, par perdre sa peau, son nez, sa vigueur, sa grâce, sa tête?
Et hop il disparaît, à un moment où on ne s'y attendait pas. Je pense qu'il en avait marre de nous, êtres humains si ordinaires. C'était pas drôle la vie sur terre, alors il est parti faire le moonwalk sur la lune.