lundi 24 juin 2013

Le weekly planet #69

C'est chaque année un plaisir d'écrire le premier weekly de l'été.



Cerise sur le gâteau en 2013, il s'agit du numéro 69. Ce cher Serge Gainsbourg, qui célébrait ce chiffre ainsi que la troublante alchimie du "sea, sex and sun", aurait pu parrainer ce numéro.

A moins que je fasse appel à son sosie, celui qui a poignardé le sosie de Johnny, pour une sombre histoire de statut social?

Allez, délaissons la médiocrité pour la sensualité. Et qui dit "sensualité" dit "musique", forcément.






Il faut dire qu'il s'est fait attendre l'été. Enfin, aujourd'hui, je peux déclarer ouverte la saison de la slow life. Et ça commence vraiment aujourd'hui pour moi, puisqu'il est 16h04 et que je suis encore en pyjama, sous la couette, l'ordi posé sur les genoux. 

(Je reprends des forces pour le meilleur qui est à venir).






(photos de Barbara Crane)





En parlant du Worldwide Festival, vous pouvez d'ores et déjà vous mettre dans le bain, grâce à Night Drugs et Dark Sky notamment. Merci les gars.









Et oui, en ces temps de morosité, je choisis la troisième option.





L'homme moderne est en quête de sens. Cette quête commence-t-elle par le fait de détenir une montre qui fonctionne? Je ne crois pas. Elle commence par sa capacité à laisser s'envoler son esprit et ses idées.







Oui, parce qu'avec ce que nous propose la société de consommation, Internet et la télévision, il y a de quoi en perdre son latin et devenir un "homme à chats". Mon dieu.





Les jeunes filles ne sont pas en reste. Femmes en devenir, elles croient que la route à emprunter est la même que les Nabila, Zahia, Shana, Loana (ça c'est pour mes girlz nées dans les 1980s, les plus jeunes, vous ne comprendrez peut-être pas, mais allez chercher ce que ça a donné chez Loana cette vie passée à être un produit d'excitation pour animâles).




"Girl, you'll be a woman soon". Et être une femme, ça ne signifie pas faire la pute sur instagram ou facebook. Ok, petite?





Je suis à deux doigts de m'engager auprès des Antigones, vous savez, ce collectif anti-Femen (entre autres), qui milite pour le retour des valeurs Travail-Famille-Patrie, et la dignité de la femme.






Mais nan je déconne!!! Ca va pas la tête!! 
Même si jamais je ne militerai pour une vision réactionnaire de la femme, ni pour que les hommes et les femmes n'aient pas le droit de se côtoyer comme ils l'entendent (il suffit de regarder ma sélection de photos de Barbara Crane), j'ai souvent mal aux yeux face à ces jeunes filles qui assimilent la féminité à la putasserie.

Peut-être que c'est la rengaine des filles "moches" et jalouses et que j'en fais partie, me diront celles qui ne sont pas d'accord. 
Mais je reste persuadée que ce qui plaira le plus à un homme, ma chère, c'est que tu sois son soleil et non sa Zahia. Et que tu ne te partages pas. 





Je m'en vais relire "King Kong Théorie" de Virginie Despentes, tiens! Et je vous le conseille. A toutes et à tous.






A croire que la slow life est bénéfique pour l'inspiration. Je crois que c'est le Weekly le plus long de l'histoire des Weekly Planet. Vous en avez eu pour votre argent dans ce numéro: du racoleur, du réactionnaire, de la musique, des femmes nues, des femmes prudes, des hommes en quête d'âme, un tapis volant, des couples enlacés, un conseil de lecture et un guide destiné aux "monsieur-madame à chats".

On accepte tout le monde, ici, au Weekly Planet. Comme chez MacDo, mais en plus frais.

Respirez. Vous êtes là où vous voulez être. 

A tout bientôt!

mercredi 5 juin 2013

Le weekly planet #68

Vous l'aurez sûrement remarqué, mon rapport au temps a changé ces derniers temps.
Moi qui étais une adepte de la zapette et de la fast life virtuelle, voilà que je me mets à entrer dans une temporalité au ralenti.
Pardonnez-moi d’avoir mis autant de temps à sortir un nouveau numéro. J'étais occupée.

- A écouter le weekly radioshow de Gilles Peterson qui dure trois heures tout de même.

J'ai constaté (avec perplexité) que j'avais la même coupe de cheveux que Bonobo. Je ne sais quoi en penser. Lui, homme, moi femme. Moi avoir coupe de cheveux de deejays anglais. Moi trop écouter les deejays anglais?





- A regarder les rediff de "Personne ne bouge", une émission fraîche comme une glace à l'italienne.





- A ranger mes vêtements d'hiver et à les ressortir le lendemain.





- A essayer de rattraper mes heures de sommeil perdues ces derniers mois.





- A m'adapter au fait d'être passée d'un Mac à mon vieux PC, à la frustration des films en streaming et à la douleur des malware et autres fenêtres surgissantes (rugissantes) qui me polluent la vue (je n'en peux plus, aidez-moi à m'en débarasser)





Vous cherchez des mots d'excuse originaux? Je peux vous en fournir plein, voyez-vous.





Je suis d'une mauvaise foi sans nom, car pendant tout ce temps, je n'ai pas quitté le net une seule seconde. Non, je n'ai pas réussi à me désintoxiquer.
J'espère juste ne pas ressembler à ça, mais je crains que ce ne soit déjà trop tard...





Et sinon, Daft Punk, Stromae, l'avenir du rap français, le business de la sape dans le rap français, Tricky qui donne un concert sans presque chanter, l'exposition "La nouvelle vague" à la Friche de la Belle de Mai, Major Lazer en mode hystérie générale, la douceur du printemps à Lyon... Il s'en est passé des choses desquelles je ne vous ai pas parlées avec tout ce retard.











Le débat éternel de l'égalité homme-femme, de l'utilisation du mot "genre" plutôt que "sexe"... ce que j'en dis?
Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. Profond, n'est-ce pas?
Plus sérieusement, nous savons tous que les femmes gouvernent le monde. Que nos différences homme/femme sont d'une richesse sans nom. Que la compétition entre nous demeurera toujours, et que nous perdrons inévitablement quelque chose, de la même manière que les hommes.
"Women who seek to be equal with men lack ambition".





Allez, arrêtons de croire qu'il ne pleut qu'au-dessus de notre tête. C'est trop facile.





La star de la semaine sur tumblr, c'est ce koala. Allez savoir pourquoi internet nous rend aussi débiles devant des animaux?





Une palme du swagg hebdomadaire classique pour ce #68 puisque c'est encore Scott Schuman qui a su attraper ce rêve. 






Pour conclure ce weekly en musique, je me devais de partager cet extrait du dernier album de Bonobo. Ben oui.





Bon mois de juin. A très bientôt, je vous jure.