mercredi 23 février 2011

Le weekly planet #9

Les parutions du weekly planet ne font pas dans la régularité, j'en conviens. Vu que le dernier numéro (le #8) est sorti un jeudi, je peux, sans crainte de ne pas respecter la régularité hebdomadaire, sortir le #9 un mercredi. Mais je reste profondément convaincue que ces considérations ne préoccupent qu'une seule et même personne: moi. Bonne lecture!







Est-il possible de rendre glamour et bobo-attractif du pâté? Oui, tout à fait possible. Le magazine Fricote l'a fait, en incluant dans ses pages d'envies salées, le pâté Hénaff, "à déguster avec des haricots verts, des frites, en farce ou sur du pain tout simplement". Ca m'a grave donné envie et je suis allée en acheter, pour tester. Ca reste moins cher que les envies suscitées par d'autres magazines, telles que le dernier sac Proenza Schouler à seulement 1200$. J'aime beaucoup ce magazine, Fricote, qui se revendique "épicurien urbain" et traite de sujets tels que la "food", la cuisine quoi, mais aussi le design, le graphisme, la photo, un peu de musique en interviewant des artistes avec un angle strictement "food". Ils sont trop forts à Fricote, ils subliment les produits de "la France d'en bas", comme dirait l'autre. C'est un magazine réconfortant.






 © tumblr (je sais plus lequel)
© abel lnhardt what's hot and what's not

La police française n'a peut-être pas la réputation des Mossos espagnols, mais elle traîne son lot de casseroles "limites". Yves Patrick Delachaux, ancien flic devenu auteur, scénariste et expert, est suisse. Je précise parce qu'il me semble que cette double compétence est plus probable dans un tel pays. Delachaux  a donc passé plusieurs semaines dans un commissariat du 9-3 peu après les émeutes de 2005, en tant que journaliste, pour "comprendre de l'intérieur". Il sortira de cette immersion "effaré", face à des policiers "qui se comportent comme une armée d'occupation" avec déploiements et claquements de rangers. De cette expérience, Delachaux a écrit un roman, qui sortira en mars 2011. Ca s'appellera "Grave Panique". A suivre. 





Quand je vous dis qu'il fait bon vivre en France... Si on les prenait au mot, on se jetterait tous d'un pont au cours d'un suicide collectif de la jeunesse française. Je ne nie pas qu'il y a un malaise, un gros même, qui nous met sur la touche. Mais je trouve Les Echos bien prétentieux en prétendant répondre à la question "Comment les réconcilier?" Je n'ai pas lu l'article mais je jette en partie la pierre à tous les "experts" qui constatent que c'est la merde mais qui finalement, s'en satisfont pleinement. Prennent-ils des apprentis journalistes ou des économistes fraîchement sortis de l'université au sein de leur rédaction? Je vous avoue que je n'en sais rien. Mais j'en doute. 






J'arrête de plomber l'ambiance et je vous propose une pensée autour des femmes qui boivent de la bière. Je dis haut et fort "Continuons!". Et ça ne date pas d'hier, la preuve avec cette photo. Le tout est de ne pas boire de la bière pour oublier que nous déprimons, nous les jeunes. Mais je dis "merde", une fille, une femme, ont le droit de boire de la bière, sans être cataloguées "déviantes" ou "dépravées"! Les "cosmo" c'est bon pour Carrie Bradshaw et ses copines. Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier un cocktail tel que le moscow mule de temps à autre. Ou un martini blanc.








Décernons la palme du style hebdomadaire à cette beauté en noir et blanc. Vous savez à quel point le noir et blanc me tape dans l'oeil. Bellissima Adriana Lima. Do Brasil.





J'ai découvert sur un tumblr une catégorie "love a girl in chucks". Le mec y répertorie des photos de beautés qui portent des converse. J'ai trouvé celle-ci pleine de fraîcheur. Vivement le printemps.



A ce propos, j'aime beaucoup l'expression qui consiste à désigner une révolution par le mot de "printemps". Les peuples naissent avec les révolutions. Le "printemps arabe" m'évoque une soif de liberté, qu'une main de fer, celle des tortionnaires, ne saura étouffer. 







jeudi 17 février 2011

Le weekly planet #8

Cette nouvelle édition du weekly planet, je la place, Mesdames et Messieurs, sous le signe de l'amour. Faut bien que je m'inspire de l'actu, et vu que je laisse traîner mes yeux et mes oreilles un peu partout dans les médias, j'en ai forcément entendu parler de la St Machin. 
Petite revue de la semaine pour les miss et mister lova lova:

Qui dit St Valentin, dit musique, et plus particulièrement musique sucrée (sweet sweet music). En exclusivité, je vous livre mon menu spécial "morceaux qui donnent des frissons":

Sade: parce qu'incontournable, y'a qu'à regarder sur facebook toutes les personnes qui, dès qu'elles sont d'humeur "lova lova", balancent du Sade. C'est plaisant.

En entrée, donc, "Smooth Operator", extrait de l'album Diamond Life sorti en 1984:

Bilal: l'obscur chanteur nu-soul de Philadelphie délivre des morceaux à la fois fortement mélancoliques et chauds comme une peau de bête jetée devant la cheminée.

Le plat de résistance, c'est "Sometimes", extrait de 1st Born second, album sorti en 2001:

Minnie Riperton: lorsqu'il est question d'apothéose à l'eau de rose, Minnie c'est la meilleure. 

Sucré à souhait, je vous invite à savourer le dessert "Inside my love", extrait d'Adventures in Paradise sorti en 1975:





Des petits plaisantins (je dirais même, si j'osais, de sacrés chenapans) ont eu l'idée de créer des cartes postales spécialement éditées pour la fête des amoureux, profondément empreintes, comment vous dire (© Set&Match), de la poésie la plus fleurie qui puisse naître de la plume des rappeurs.













Qui mieux que Berlusconi peut nous parler d'amour et de "parties fines"? Le Cavaliere-pervers-pépère est dans la merde. Avec l'affaire baptisée "Rubygate", du surnom de la jeune bimbo marocaine Karima El-Mahroug qui était mineure au moment où Berlusconi lui a chanté sa première sérénade. C'est assez écoeurant de voir que ce pauvre homme est accro au sexe avec de très jeunes femmes, mais surtout qu'il a mis en place pour assouvir ses désirs, un réseau de prostitution digne des plus grands proxénètes! Magouilles, mère maquerelle, gros billets pour faire taire les filles mineures, costumes spéciaux pour les soirées, que les jeunes femmes trouvent dans un vestiaire prévu à cet effet: au choix, panoplie d'infirmière, ou tenue de policière... Le type s'est carrément constitué un harem, et il n'est pas le seul à en profiter. Malgré tout ça, il reste impuni, et continue de nier, alors qu'un rapport de preuves de 390 pages (établi par le parquet de Milan) démantèle une à une les pièces de ce puzzle tout sauf romantique. 
Le procès pour l'affaire dite du "rubygate" doit débuter le 6 avril 2011.





Pour terminer ce weekly planet #8 dans la douceur, et oublier l'écoeurement que suscite Berlusconi, je vous propose de décerner la palme du style à deux personnalités cette semaine:

Tout d'abord, à cette femme qui en jette un max, immortalisée par Scott Schuman. Waouh.
 

Et enfin à l'homme que l'on nomme Andy Bey, pour son majestueux "Celestial Blues" que j'ai découvert sur un site-mine-d'or : le mellotron.

L'immense classe et la délicatesse de ce titre feraient fondre la totalité de la neige du Canigou.

A bientôt pour la prochaine édition! Restez connecté(e)s!








lundi 7 février 2011

Le weekly planet #7

Quoi de neuf sur la planète?
Le weekly planet du lundi n'a pas la même saveur que celui du dimanche. Vous m'en direz des nouvelles. 



L'escroc de la semaine s'appelle Roy Lichtenstein. La polémique autour de sa démarche "copiste" ou "artiste qui s'inspire" n'est pas nouvelle, mais un type a réuni sur un site les originaux côte à côte avec les "créations" (à mettre entre guillemets, vous allez comprendre), et c'est assez dingue! Voyez plutôt:





Dans les manges-disques des bobos, c'est menu unique en ce moment. Cette mode qui consiste à faire des reprises de morceaux de rap (qui ressemblent par essence à du rap) pour la majorité, en les chantonnant à renfort de fleurs et de mélopées dignes d'une Carla Bruni commence à tourner en rond. Dans le marché de la cover, je demande un peu d'originalité s'il vous plaît!
Petit florilège fleuri:





Selon moi, il n'y a que Mai Lan qui tire son épingle du lot. La seule à avoir un peu de "street cred'". Serait-elle à l'origine de cette mode?





Autre phénomène qui m'a frappée récemment: les mini-biatch ou biatch de poches. En tête de gondole, Willow Smith. Mais que font ses parents? A mon époque, les mini-biatch étaient plus vieilles. Quand Britney a commencé, elle avait 16 ans, pas 12. Là ça va commencer à craindre si la jeune Willow Smith commence à nous parler de sa virginité, comme l'a fait en son temps Britney. Y'a pas des éducateurs spécialisés en Amérique, pour lui expliquer qu'elle est encore qu'une enfant?












Difficile de choisir parmi les clichés du photographe Wayne Lawrence pour vous montrer son travail, tant ils dégagent tous un truc super fort. Sa série prise à Orchard Beach (The Bronx Riviera) semble sortie d'un autre temps, voire d'un autre monde. Nous ne sommes pas à Canet plage, ni à Carnon. Ces photos nous balancent dans la tronche que  nous ne ressemblons à rien d'autres qu'à des blancs-becs sans style sur nos plages! Damn!







Pour terminer et pour pleinement apprécier la lecture du weekly planet #7, je vous conseille de vous préparer un Moscow Mule à siroter:
- Remplir un grand verre de glace pilée
- Verser 6 cl de vodka
- Ajouter le jus d'un citron vert
- Compléter avec de la ginger beer, trouvable en épicerie asiatique.

Cheers!