jeudi 17 février 2011

Le weekly planet #8

Cette nouvelle édition du weekly planet, je la place, Mesdames et Messieurs, sous le signe de l'amour. Faut bien que je m'inspire de l'actu, et vu que je laisse traîner mes yeux et mes oreilles un peu partout dans les médias, j'en ai forcément entendu parler de la St Machin. 
Petite revue de la semaine pour les miss et mister lova lova:

Qui dit St Valentin, dit musique, et plus particulièrement musique sucrée (sweet sweet music). En exclusivité, je vous livre mon menu spécial "morceaux qui donnent des frissons":

Sade: parce qu'incontournable, y'a qu'à regarder sur facebook toutes les personnes qui, dès qu'elles sont d'humeur "lova lova", balancent du Sade. C'est plaisant.

En entrée, donc, "Smooth Operator", extrait de l'album Diamond Life sorti en 1984:

Bilal: l'obscur chanteur nu-soul de Philadelphie délivre des morceaux à la fois fortement mélancoliques et chauds comme une peau de bête jetée devant la cheminée.

Le plat de résistance, c'est "Sometimes", extrait de 1st Born second, album sorti en 2001:

Minnie Riperton: lorsqu'il est question d'apothéose à l'eau de rose, Minnie c'est la meilleure. 

Sucré à souhait, je vous invite à savourer le dessert "Inside my love", extrait d'Adventures in Paradise sorti en 1975:





Des petits plaisantins (je dirais même, si j'osais, de sacrés chenapans) ont eu l'idée de créer des cartes postales spécialement éditées pour la fête des amoureux, profondément empreintes, comment vous dire (© Set&Match), de la poésie la plus fleurie qui puisse naître de la plume des rappeurs.













Qui mieux que Berlusconi peut nous parler d'amour et de "parties fines"? Le Cavaliere-pervers-pépère est dans la merde. Avec l'affaire baptisée "Rubygate", du surnom de la jeune bimbo marocaine Karima El-Mahroug qui était mineure au moment où Berlusconi lui a chanté sa première sérénade. C'est assez écoeurant de voir que ce pauvre homme est accro au sexe avec de très jeunes femmes, mais surtout qu'il a mis en place pour assouvir ses désirs, un réseau de prostitution digne des plus grands proxénètes! Magouilles, mère maquerelle, gros billets pour faire taire les filles mineures, costumes spéciaux pour les soirées, que les jeunes femmes trouvent dans un vestiaire prévu à cet effet: au choix, panoplie d'infirmière, ou tenue de policière... Le type s'est carrément constitué un harem, et il n'est pas le seul à en profiter. Malgré tout ça, il reste impuni, et continue de nier, alors qu'un rapport de preuves de 390 pages (établi par le parquet de Milan) démantèle une à une les pièces de ce puzzle tout sauf romantique. 
Le procès pour l'affaire dite du "rubygate" doit débuter le 6 avril 2011.





Pour terminer ce weekly planet #8 dans la douceur, et oublier l'écoeurement que suscite Berlusconi, je vous propose de décerner la palme du style à deux personnalités cette semaine:

Tout d'abord, à cette femme qui en jette un max, immortalisée par Scott Schuman. Waouh.
 

Et enfin à l'homme que l'on nomme Andy Bey, pour son majestueux "Celestial Blues" que j'ai découvert sur un site-mine-d'or : le mellotron.

L'immense classe et la délicatesse de ce titre feraient fondre la totalité de la neige du Canigou.

A bientôt pour la prochaine édition! Restez connecté(e)s!








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