dimanche 16 mai 2010

The Dancer

Cette video dure 10 minutes. Prenez le temps de la regarder. Ca en vaut la peine.



The Dancer from Kensington on Vimeo.

Ok, on y fait l'apologie de Dieu, c'est pour le compte d'une sorte d'ONG, mais qu'est-ce que les images sont belles, nom de Dieu justement. Petit film publicitaire époustouflant. Il est fort quand même ce bon vieux Dieu. 

Vintage spirit

The Sartorialist parcourt les villes du monde et y photographie les gens qui ont du style et de la gueule. Il diffuse ensuite ses clichés sur son blog.
Ils sont des tas à faire ça.
Mais lui a vraiment quelque chose, un oeil particulier, un amour de l'allure qu'on sent très intense chez lui.

Il a eu la chouette idée de lancer un concours de photos vintage, avec une préférence pour les années 20, 30, 40 si possible. Certains clichés sont de toute beauté. On se rend compte que la mode et le goût ne sont pas l'apanage des participants de la Fashion Week. J'adore cette photo, sa composition, les gens qu'on y voit, la pose qu'ils prennent. Elle a été prise dans les années 40.



Ca donne envie d'aller fouiller dans le grenier, pour trouver de l'inspiration. Le grenier reste la meilleure source d'inspiration pour créer. Posez donc la question aux amateurs de crate-diggin'.


mercredi 12 mai 2010

Le marché virtuel







Facebook vous connaissez?
Ouais je sais, bien sûr que vous connaissez. Que vous y soyez ou non. Comment passer à côté?
Ne serait-ce que dans l'actualité, et en particulier sur France Info, on y parle de facebook TOUS les matins.

J'ai résisté un temps. Je trouvais ça un peu futile, superficiel ou egotrip. Puis je me suis laissée tentée par l'expérience, en arrivant tout de même sous couverture, car mettre son propre nom, c'est aussi prendre le risque de ne plus contrôler notre vie privée. Pour moi, facebook reste une machine surpuissante, qui pourrait, si elle devient folle un jour, tous nous manipuler.

(non je ne suis pas parano)

Alors voilà, je débarque sur ce site communautaire (pardonne-moi 1Ka 47, j'ai failli à mon engagement de résister). Comment dire?
C'est un peu comme un marché. Il y a celles et ceux qui s'exposent comme de la viande. Il y a ceux qui viennent frayer de la nourriture culturelle (c'est mon but en venant là) et qui aussi en profitent pour partager et sensibiliser leurs "amis" aux joies de la "deep soul", du graffiti à Paris dans les années 80, ou que sais-je encore. Car ce qui m'a fait y venir, c'est la primeur que propose ce site. Tout le monde poste en premier lieu sur ce site-là. Tu veux de la nouveauté, tu la trouves ici.

J'en suis encore à la découverte. Alors, affaire à suivre, ici-même sur le silvaplanet.

mardi 4 mai 2010

Si un jour je suis à la retraite...




maxime raimond


... Ben je n'irai sûrement pas m'installer aux Sénioriales. Mon Dieu.
J'avais déjà vu une pub sur France 3, à l'heure où les retraités sont devant la télé, juste avant midi, inévitablement. "Les Sénioriales c'est gé-nial!" 
Et puis il y a peu de temps, c'était carrément un reportage au JT de Pujadas, sur ces Sénioriales, qui sont particulièrement développées dans le Sud de la France. J'ai vraiment compris de quoi il s'agissait: une sorte de Guantanamo pour vieux qui ont peur de tout ceux et celles qui ont moins de 60 ans. Un village entouré de grilles assez hautes, avec portail électrique pour toute personne qui veut y entrer. Voilà ce que dit la pub:

Idéalement situées dans des régions prisées, au cœur de paysages somptueux, les villages Les Senioriales® offrent un cadre de vie reposant. En harmonie avec la quiétude ambiante, nos villages seniors procurent tout particulièrement la sécurité recherchée : l'accès, dans la résidence entièrement close, se fait par un portail télécommandé, et à l'entrée, un interphone et un visiophone privatifs attendent les visiteurs.

Le 
gardien-jardinier, logé sur place, assure l'entretien des espaces paysagers, de la piscine. Sa présence permanente vous permet, par exemple, de partir en vacances en toute sérénité.

Dans ce 
village de charmeles voisins deviennent rapidement des amis, et les nouveaux arrivants sont agréablement accueillis !

Vous ne trouvez pas ça effrayant! Ca fait penser à la recette inusable des films de science-fiction où un charmant lotissement se transforme en village de zombies lobotomisés par un Big Brother en pleine crise de parano.

Donc, si moi j'ai un jour la chance de prendre ma retraite, si possible avant 80 ans, j'ai trouvé l'endroit où je veux aller: ça s'appelle The Surprise Hotel et voici la video de présentation: