mardi 4 mai 2010

Si un jour je suis à la retraite...




maxime raimond


... Ben je n'irai sûrement pas m'installer aux Sénioriales. Mon Dieu.
J'avais déjà vu une pub sur France 3, à l'heure où les retraités sont devant la télé, juste avant midi, inévitablement. "Les Sénioriales c'est gé-nial!" 
Et puis il y a peu de temps, c'était carrément un reportage au JT de Pujadas, sur ces Sénioriales, qui sont particulièrement développées dans le Sud de la France. J'ai vraiment compris de quoi il s'agissait: une sorte de Guantanamo pour vieux qui ont peur de tout ceux et celles qui ont moins de 60 ans. Un village entouré de grilles assez hautes, avec portail électrique pour toute personne qui veut y entrer. Voilà ce que dit la pub:

Idéalement situées dans des régions prisées, au cœur de paysages somptueux, les villages Les Senioriales® offrent un cadre de vie reposant. En harmonie avec la quiétude ambiante, nos villages seniors procurent tout particulièrement la sécurité recherchée : l'accès, dans la résidence entièrement close, se fait par un portail télécommandé, et à l'entrée, un interphone et un visiophone privatifs attendent les visiteurs.

Le 
gardien-jardinier, logé sur place, assure l'entretien des espaces paysagers, de la piscine. Sa présence permanente vous permet, par exemple, de partir en vacances en toute sérénité.

Dans ce 
village de charmeles voisins deviennent rapidement des amis, et les nouveaux arrivants sont agréablement accueillis !

Vous ne trouvez pas ça effrayant! Ca fait penser à la recette inusable des films de science-fiction où un charmant lotissement se transforme en village de zombies lobotomisés par un Big Brother en pleine crise de parano.

Donc, si moi j'ai un jour la chance de prendre ma retraite, si possible avant 80 ans, j'ai trouvé l'endroit où je veux aller: ça s'appelle The Surprise Hotel et voici la video de présentation:

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Martial et Odette, retraités, viennent d'emménager dans une résidence paradisiaque du sud de la France : les Conviviales ...
Pascal Garnier, dans son roman, dresse le portrait d'une génération à qui l'on vend le bonheur comme une marchandise.
A lire à la suite de ton article "Lune captive dans un oeil mort".

Sofi et Michel

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