jeudi 18 avril 2013

Le weekly planet #67

Le cas Cahuzac aura au moins amené un nouveau mot-fourre-tout dans la cour de récré : la part d'ombre.
La part d'ombre.
Pour une fois, ça n'est pas si idiot, surfait, consensuel. Bon, évidemment l'usage qui en est fait est d'une mauvaise foi absolue. Mais cette part d'ombre, je peux vous dire que je l'ai aussi. Elle habite avec moi, et j'essaye de la mettre dehors, car en plus de ne pas payer le loyer, elle me pourrit parfois mes moments de bonheur.
Elle a le regard mauvais et, de temps à autre, elle  fait venir des larmes au coin de mes yeux.






Alors je vais prier, pour que ma part d'ombre s'en aille rouiller en même temps que Margaret Thatcher. Tout droit en enfer, la dame de fer.

A ce sujet, je vous recommande d'écouter l'émission Là-Bas Si J'y Suis d'aujourd'hui, jeudi 18 avril 2013. Vibrant.
(n'hésitez pas à avancer les 2 premières minutes "pub" Alex Beaupain, c'est permis)





Je ne ferai aucun commentaire sur l'attentat de Boston.





Va trouver une transition après ça.






De toutes manières, il paraît que nous les femmes, nous nous exprimons systématiquement sans transition. 
Il paraît aussi que nous avons la capacité de faire plusieurs choses en même temps, et les faire bien. Ce qui est sûr c'est qu'une femme peut fumer nonchalamment et vous dévorer des yeux en même temps. Et ça, ça vous rend tout chose, n'est-ce pas?





Au final, les goûts et les couleurs hein... qu'importe le flacon, ce qui compte c'est le vertige! 






Si vous avez raté le festival Coachella, ne vous en faites pas, la programmation est universelle et interchangeable. J'ai adoré le "Two dudes and a Macbook".





Je vous saoule avec ça depuis le dernier weekly, mais je me suis remise à lire des livres, afin notamment de ne pas griller mon temps de cerveau disponible sur le net. Quel plaisir de me plonger dans un Fred Vargas! "Sans Feu Ni Lieu" m'a captivée et scotchée! Magritte l'a bien saisi. 

Je suis maintenant passée à "24 heures de la vie d'une femme" de Stefan Zweig. 






Le monde est brutal. Profitons des douceurs qu'il daigne nous offrir quelquefois, avant que la faucheuse ne vienne nous cueillir. 



© Rothko





J'ai pour habitude de conclure le weekly en musique. Cette semaine, je vous propose un florilège des prénoms que j'aurais aimé porter, parce qu'ils ont inspiré ces magnifiques chansons.




Bonne semaine. 

dimanche 7 avril 2013

Le weekly planet #66

66! Un chiffre évocateur, qui me ramène en terre catalane, à Perpignan et alentour, là où j'ai grandi et où tout a commencé. Où ma curiosité m'a poussée à aller voir au-delà de ce que me proposait la ville en termes de culture et de patrimoine: le rugby, les boîtes et les bars qui refoulent presque systématiquement les gens un peu "différents", la makina et le FN. Heureusement dans tout ça, il y avait quelques îlots, des oasis aussi, où nous nous sommes arrêtés, nous les étrangers sur nos propres terres.

Je vois déjà mes Catalans préférés s'offusquer (pretty mama Coleta, je t'entends): "mais Perpignan ça n'est pas que ça, et loin de là!" Bien sûr que non, et le propre de mon discours ici, c'est d'exagérer. 
Les Pyrénées Orientales sont une terre pleine de promesses, de grâces et de trésors cachés, de gens intelligents, au goût certain, d'amoureux de la vie en somme.

C'est fou comme on peut aimer et détester son pays à la fois.





Quoi de neuf sur la planète? Le sujet qui est sur toutes les lèvres ces jours-ci: le temps qu'il fait. C'est le printemps, et donc l'été qui s’annonce derrière, mais avec une entrée en matière des plus perturbantes. Cette introduction de la belle saison en mode "douche écossaise" a un charme certain. 





On a aussi fêté les 40 ans de Pharrell Williams cette semaine (le 5 avril exactement). Vous croyez que  lorsque je fêterai mes 40 ans moi aussi, tout le monde en parlera sur son blog, tumblr, etc...?
Ca doit faire drôle tous ces inconnus qui pensent à vous.





"Quel blog de hiptser* ce silvaplanet", vous devez être en train de vous dire! C'est vrai qu'il y a un petit côté hipster en dose homéopathique. C'est que je dois séduire un lectorat le plus large et cosmopolite possible, alors...
*Adj. substantif. Issu de la bourgeoisie ou de la classe moyenne, le hipster est une version jeune, branché et hyper trendy du bobo. Il fuit la culture dominante, mais n’en est pas moins un grand consommateur de produits alternatifs et rebelles, ce qui en fait un gros client de la société de consommation.






Ah c'est pas évident de trouver l'inspiration d'un weekly à l'autre. Le dernier numéro était particulièrement inspiré. Portée par un élan, tel Cyrano, je me suis emballée. Cette semaine, ça décolle pas, ne m'en voulez pas.
Je fais quoi? Je sors l'artillerie lourde pour booster mon audience, et ansi masquer ma "baisse de régime weeklyesque"?







Je me permets de vous suggérer diverses occupations, en attendant que ce satané printemps arrive pour de bon.

Suggestions de lecture:


Je viens d'achever la lecture de ce dernier. Ca faisait très longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman, et croyez-moi, ça m'a réconciliée avec la lecture. Ce Milan Kundera est formidable.





Et si la lecture ne vous inspire pas, le bricolage, c'est pas mal aussi.





Je crois qu'il est temps pour moi de m'en aller. Il y a toujours, et au moins, deux portes de sortie. 
J'hésite entre celle-ci:





Et celle-là:




Mais ce qui est certain, c'est que je partirai.





Bonne route à vous aussi. Et à bientôt!