Le cas Cahuzac aura au moins amené un nouveau mot-fourre-tout dans la cour de récré : la part d'ombre.
La part d'ombre.
Pour une fois, ça n'est pas si idiot, surfait, consensuel. Bon, évidemment l'usage qui en est fait est d'une mauvaise foi absolue. Mais cette part d'ombre, je peux vous dire que je l'ai aussi. Elle habite avec moi, et j'essaye de la mettre dehors, car en plus de ne pas payer le loyer, elle me pourrit parfois mes moments de bonheur.
Elle a le regard mauvais et, de temps à autre, elle fait venir des larmes au coin de mes yeux.
Alors je vais prier, pour que ma part d'ombre s'en aille rouiller en même temps que Margaret Thatcher. Tout droit en enfer, la dame de fer.
A ce sujet, je vous recommande d'écouter l'émission Là-Bas Si J'y Suis d'aujourd'hui, jeudi 18 avril 2013. Vibrant.
(n'hésitez pas à avancer les 2 premières minutes "pub" Alex Beaupain, c'est permis)
Je ne ferai aucun commentaire sur l'attentat de Boston.
Va trouver une transition après ça.
De toutes manières, il paraît que nous les femmes, nous nous exprimons systématiquement sans transition.
Il paraît aussi que nous avons la capacité de faire plusieurs choses en même temps, et les faire bien. Ce qui est sûr c'est qu'une femme peut fumer nonchalamment et vous dévorer des yeux en même temps. Et ça, ça vous rend tout chose, n'est-ce pas?
Au final, les goûts et les couleurs hein... qu'importe le flacon, ce qui compte c'est le vertige!
Si vous avez raté le festival Coachella, ne vous en faites pas, la programmation est universelle et interchangeable. J'ai adoré le "Two dudes and a Macbook".
Je vous saoule avec ça depuis le dernier weekly, mais je me suis remise à lire des livres, afin notamment de ne pas griller mon temps de cerveau disponible sur le net. Quel plaisir de me plonger dans un Fred Vargas! "Sans Feu Ni Lieu" m'a captivée et scotchée! Magritte l'a bien saisi.
Je suis maintenant passée à "24 heures de la vie d'une femme" de Stefan Zweig.
Le monde est brutal. Profitons des douceurs qu'il daigne nous offrir quelquefois, avant que la faucheuse ne vienne nous cueillir.
© Rothko
J'ai pour habitude de conclure le weekly en musique. Cette semaine, je vous propose un florilège des prénoms que j'aurais aimé porter, parce qu'ils ont inspiré ces magnifiques chansons.
Bonne semaine.