dimanche 7 avril 2013

Le weekly planet #66

66! Un chiffre évocateur, qui me ramène en terre catalane, à Perpignan et alentour, là où j'ai grandi et où tout a commencé. Où ma curiosité m'a poussée à aller voir au-delà de ce que me proposait la ville en termes de culture et de patrimoine: le rugby, les boîtes et les bars qui refoulent presque systématiquement les gens un peu "différents", la makina et le FN. Heureusement dans tout ça, il y avait quelques îlots, des oasis aussi, où nous nous sommes arrêtés, nous les étrangers sur nos propres terres.

Je vois déjà mes Catalans préférés s'offusquer (pretty mama Coleta, je t'entends): "mais Perpignan ça n'est pas que ça, et loin de là!" Bien sûr que non, et le propre de mon discours ici, c'est d'exagérer. 
Les Pyrénées Orientales sont une terre pleine de promesses, de grâces et de trésors cachés, de gens intelligents, au goût certain, d'amoureux de la vie en somme.

C'est fou comme on peut aimer et détester son pays à la fois.





Quoi de neuf sur la planète? Le sujet qui est sur toutes les lèvres ces jours-ci: le temps qu'il fait. C'est le printemps, et donc l'été qui s’annonce derrière, mais avec une entrée en matière des plus perturbantes. Cette introduction de la belle saison en mode "douche écossaise" a un charme certain. 





On a aussi fêté les 40 ans de Pharrell Williams cette semaine (le 5 avril exactement). Vous croyez que  lorsque je fêterai mes 40 ans moi aussi, tout le monde en parlera sur son blog, tumblr, etc...?
Ca doit faire drôle tous ces inconnus qui pensent à vous.





"Quel blog de hiptser* ce silvaplanet", vous devez être en train de vous dire! C'est vrai qu'il y a un petit côté hipster en dose homéopathique. C'est que je dois séduire un lectorat le plus large et cosmopolite possible, alors...
*Adj. substantif. Issu de la bourgeoisie ou de la classe moyenne, le hipster est une version jeune, branché et hyper trendy du bobo. Il fuit la culture dominante, mais n’en est pas moins un grand consommateur de produits alternatifs et rebelles, ce qui en fait un gros client de la société de consommation.






Ah c'est pas évident de trouver l'inspiration d'un weekly à l'autre. Le dernier numéro était particulièrement inspiré. Portée par un élan, tel Cyrano, je me suis emballée. Cette semaine, ça décolle pas, ne m'en voulez pas.
Je fais quoi? Je sors l'artillerie lourde pour booster mon audience, et ansi masquer ma "baisse de régime weeklyesque"?







Je me permets de vous suggérer diverses occupations, en attendant que ce satané printemps arrive pour de bon.

Suggestions de lecture:


Je viens d'achever la lecture de ce dernier. Ca faisait très longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman, et croyez-moi, ça m'a réconciliée avec la lecture. Ce Milan Kundera est formidable.





Et si la lecture ne vous inspire pas, le bricolage, c'est pas mal aussi.





Je crois qu'il est temps pour moi de m'en aller. Il y a toujours, et au moins, deux portes de sortie. 
J'hésite entre celle-ci:





Et celle-là:




Mais ce qui est certain, c'est que je partirai.





Bonne route à vous aussi. Et à bientôt!