mercredi 28 mars 2012

Le weekly planet #46

"Prenez une chaise. Asseyez-vous. Vous prendrez bien un thé ou un café?"
"Euh non, ça ira, merci."
"Vous avez peur que je vous empoisonne?"
"Euh non, ça ira, merci."

C'est pas tous les jours facile la vie d'un travailleur social. Mais je fais aussi des découvertes dignes des grands explorateurs. La société, c'est un sacré millefeuille. 





Pour s'en sortir, il faut parfois savoir piloter comme si on était aux commandes d'un bobsleigh. Pardonnez mes considérations qui peuvent sembler naïves. Je suis un peu perdue quand j'entends Marine Le Pen dire que, chaque jour des Mohamed Merah arrivent en France dans des bateaux clandestins. Comment peut-on être aussi ignorants et aussi pervers pour semer ainsi la confusion? Je regrette que ce tueur fou soit issu par ses parents de la civilisation algérienne, car ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il a causé des dégâts pour tous ceux qui ont un lien plus ou moins lointain avec le peuple arabe. 





Pendant ce temps-là à Montpellier, Jonnystyle se fait le porte-voix des cas sociaux du Sud, les vrais, avec des accents de la France entière, mais avec les mêmes courriers réguliers dans leurs boîtes aux lettres, frappés du sigle POLE EMPLOI. cliquer sur l'image pour comprendre.





Je l'ai déjà dit ici même, dans le weekly, mais je le dis encore: j'ai besoin de légèreté. Pas vous?
(et d'une petite dose de gaz hilarant)





Comment faire une transition pas trop dégueulasse après ça? Je n'en sais rien. Alors je vous livre ça, brut de décoffrage. Et oui, tous n'ont pas la classe de Michael Jackson (même s'ils se l'imaginent, car pour poster ça sur le net, faut vraiment pas avoir d'amour propre)






Le weekly planet, c'est aussi pour moi l'occasion de vous refiler mes petits trucs et astuces. Alors je vous en livre un de taille ce soir. Quand je n'ai pas trop le moral, je regarde ce DVD "Standing in the shadows of Motown". Ce magnifique documentaire rend leurs lettres de noblesse aux musiciens qui ont composé tous les tubes de la Motown, mais qui sont restés dans l'ombre. Je vous le conseille vivement, c'est mieux qu'un massage. Effet garanti.





La palme du swagg, ça faisait longtemps. Elle revient et elle fait mal.

Et oui, au sein de la rédaction du Weekly, on aime les belles plantes.





Et voilà, c'est toujours pareil. Entre adopter un ton sérieux et solennel, d'une part, et raconter des bêtises, diffuser des photos et des gifs débiles d'autre part, j'ai du mal à trancher.

A la prochaine Cool Cats and Crazy Chicks ! (et ça marche dans les deux sens, chers crazy cats and cool chicks)

samedi 17 mars 2012

Le weekly planet #45

Je pensais pouvoir avoir assez de temps pour tout faire. Mais ça y est je travaille à temps plein, les entraînements de roller derby occupent au moins deux soirées de ma semaine, et le soir quand je rentre, j'ai souvent besoin de me vider la tête en m'abrutissant sur Internet. Par conséquent, les weekly planet deviennent des monthly planet.
Mais comment je faisais, avant, quand je n'avais pas Internet à la maison?
Je pourrais vous raconter mes premiers pas sur caramail avec un pseudo tout pourri, ma petite soeur qui me faisait découvrir Emule et MSN (là aussi, pseudo pourri), les cyber cafés qui sentaient la frite parce qu'ils font aussi kebab, ceux où j'ai côtoyé des geeks fanatiques sans vraiment le remarquer, moi-même étant absorbée par ce que je voyais, ceux où les claviers étaient tellement luisants et collants que tu mettais deux fois plus de temps pour taper... 
Qu'est-ce que je faisais pendant tout ce temps où je ne surfais pas alors? Je ne m'en souviens même plus. C'est sûr, je prenais peut-être un peu plus l'air, je lisais peut-être davantage, mais jamais je n'aurais découvert toutes ces choses, jamais je n'aurais pu me nourrir et rêver devant les flots d'images drainées par fotolog d'abord, puis tumblr aujourd'hui; les vidéos et les sons; les blogs, les sites de fringues, les fanzines en ligne...

Je crois que, quelque part, loin de m'aliéner, Internet me libère.






Sans Internet, je n'aurais jamais non plus découvert le nonono cat ou encore le chihuahua qui danse la salsa.





Je n'aurais pas non plus appris qu'il existe des femmes aux noms aussi cool qu'elles sont belles. Cisco, par exemple. Et cette fille, Stevie Dance.





Je ne crois pas que les jeux vidéos et les ordis nous rendent idiots ou conditionnent certaines de nos conduites. Et, aussi surprenant que cela puisse vous sembler, si vous avez lu le weekly planet #24, je suis assez d'accord avec ce tee-shirt à message.





Walt Disney s'est pas mal incrusté dans mes rêves d'enfant. Ryan Gosling, lui, je ne le connaissais pas encore. Mais une fois de plus, je dois dire que les grands esprits se rencontrent, puisque c'est Mr Gosling lui-même qui va jouer le marchand de rêves. Pardon. Je fais ma groupie.
(NDLR: Une affiche postée il y a peu affole Internet : Un biopic de Walt Disney (!) réalisé par Ron Howard (!!) avec Ryan Gosling dans le rôle-tire (!!!)…sauf que ce poster est un fake et a été créé de toutes pièces par l’artiste français Pascal Witaszek. Si les fans de Disney et de "Quiet Ryan" ont vu leurs cœurs palpiter avant de déchanter rapidement, il faut avouer que le résultat est bluffant et vraiment réussi)




D'écrire ici chaque semaine (ou presque), m'apporte de la sérénité. Et quand j'ai envie de partager ici de la poésie, je le peux. De la même manière que lorsque j'ai envie de partager de l'ironie, de l'indignation, du sarcasme et de l'admiration.
Merci pour vos retours et votre soutien chers lecteurs du weekly planet. 





Et promis, pour le 100e weekly, je vous paye l'apéro.





D'ici là, révisez vos pas de danse, j'ai parmi mes amis de sacrés danseurs qui maîtrisent aussi bien le booty shake, que le popping et la cooking dance.