Rihanna est une jeune chanteuse américaine d'origine caribéenne. Elle vient de la Barbade, cette destination qui fait rêver, car on s'y voit boire une boisson au goût de coco sur une plage au sable blanc, devant une mer limpide. Bonus suprême: Rihanna qui vous fait une danse pas très catholique.
Rihanna cartonne avec un style porno chic, aguicheur, et girl power au pays du puritanisme, où le droit à l'avortement est considéré comme une avancée tellement moderne qu'elle ne peut avoir de sens que dans un film avec Bruce Willis, qui se passe en 2357.
A 22 ans, Rihanna est une sacrée business woman, qui vend son corps, le montre dénudé mais sans jamais dévoiler un téton. Elle évolue dans les styles, que ce soit vestimentairement parlant ou en musique, passe du hip-hop au (gentil)punk à la dance au ragga. J'ai téléchargé son dernier album pour percer le secret musical de cette créature. Je suis déçue. Ca me paraît tellement insipide comparé à son image.
Alors je me contente de la regarder, et de regarder la vidéo de "Rude Boy", réalisée par Melina Matsoukas, qui s'est sûrement inspiré du clip "Boyz" de MIA, mais elle a fait mieux. Je trouve.
Tout apparaît comme une évidence: Rihanna est une bombe atomique, elle est funky, elle est sexy, elle est trashy.
Autre figure américaine, dans un autre registre, davantage WASP: Britney Spears. J'ai trouvé cool sa démarche de montrer ses photos avant et après retouches pour une campagne de pub. Elle aussi, une sacrée business woman.
Malgré tout, ça me rend triste de constater que les artistes qui réussissent le plus, sont avant tout des hommes et femmes d'affaire, qui finissent par vendre davantage qu'ils ne créent.
PS: Pour faire face à la crise, le silvaplanet se recycle dans la presse people. Chers lecteurs, j'espère que vous resterez fidèles. (Et bientôt, le 100e message de ce blog, avec une surprise inédite)