samedi 24 avril 2010

Behind the scene: "O'High" Bunk Faktiss Jiddy Vyybz Spaaz

Quand mon Dino, connu aussi sous le nom de Maxime Raimond, passe derrière la caméra pour la réalisation du clip du morceau "O'High", j'en profite pour lui emprunter son désormais ancien appareil photo pour photographier ce qu'on appelle le making of, mais qui se dit aussi "behind the scene". C'est plus la classe dit comme ça. 
So check out my work, in black and white ;) :



























cliquer sur les photos pour les voir en grand

Les chanteuses, Le business


Rihanna est une jeune chanteuse américaine d'origine caribéenne. Elle vient de la Barbade, cette destination qui fait rêver, car on s'y voit boire une boisson au goût de coco sur une plage au sable blanc, devant une mer limpide. Bonus suprême: Rihanna qui vous fait une danse pas très catholique.


Rihanna cartonne avec un style porno chic, aguicheur, et girl power au pays du puritanisme, où le droit à l'avortement est considéré comme une avancée tellement moderne qu'elle ne peut avoir de sens que dans un film avec Bruce Willis, qui se passe en 2357.

A 22 ans, Rihanna est une sacrée business woman, qui vend son corps, le montre dénudé mais sans jamais dévoiler un téton. Elle évolue dans les styles, que ce soit vestimentairement parlant ou en musique, passe du hip-hop au (gentil)punk à la dance au ragga. J'ai téléchargé son dernier album pour percer le secret musical de cette créature. Je suis déçue. Ca me paraît tellement insipide comparé à son image.

Alors je me contente de la regarder, et de regarder la vidéo de "Rude Boy", réalisée par Melina Matsoukas, qui s'est sûrement inspiré du clip "Boyz" de MIA, mais elle a fait mieux. Je trouve.
Tout apparaît comme une évidence: Rihanna est une bombe atomique, elle est funky, elle est sexy, elle est trashy.



Autre figure américaine, dans un autre registre, davantage WASP: Britney Spears. J'ai trouvé cool sa démarche de montrer ses photos avant et après retouches pour une campagne de pub. Elle aussi, une sacrée business woman.


Malgré tout, ça me rend triste de constater que les artistes qui réussissent le plus, sont avant tout des hommes et femmes d'affaire, qui finissent par vendre davantage qu'ils ne créent.



PS: Pour faire face à la crise, le silvaplanet se recycle dans la presse people. Chers lecteurs, j'espère que vous resterez fidèles. (Et bientôt, le 100e message de ce blog, avec une surprise inédite)



jeudi 15 avril 2010

SCNF story



Gare de Narbonne, ce matin:
10h02: Dans le car de substitution qui va m'amener jusqu'à Perpignan, j'observe de la fenêtre une dame d'un certain âge mais visiblement pleine de vigueur, qui tient le crachoir à une jeune fille, sur le trottoir. Elles montent toutes les deux dans le car mais la dame décide finalement de ne pas s'asseoir à côté de la jeune fille: "je ne vais pas me mettre à côté de vous, je me connais, je suis très bavarde, je vais vous mettre une tête comme ça", avec un délicieux soupçon d'accent espagnol.
10h03: Les cheminots en grève de la gare de Narbonne poussent des "hooouuuuu" devant les agents qui assurent le trafic. Une voiture de France 3 Sud est garée devant l'entrée de la gare.
Les employés de la SNCF provoquent en moi de l'émotion et de l'admiration: en voilà qui se battent pour leurs droits et qui s'unissent pour la force. Me font penser aux Contis. Ils/Elles en ont dans le pantalon.

PS: je suis définitivement fan du Tigre, ce magazine/journal atypique, qui m'inspire beaucoup. J'ai aussi avec moi pour passer le temps du voyage, GQ et Next, avec Joey Starr en couverture: je bois du petit lait. Merci les belles plumes.

samedi 10 avril 2010

Interlude vidéo: l'effet papillon

Une vidéo admirablement bien réalisée en tout cas (tournée au Canon EOS 5D). La vie est un jeu de hasard. Le son me fait un peu penser à un mix entre les prods d'André 3000 et de Robert Miles, vous vous souvenez?

mercredi 7 avril 2010

Like a... confetti

Lu dans Le Tigre N° 04:

Perdu dans l'essaim ou dans la nuée, le confetti attend son heure, sa revanche individuelle, son apparition en gloire, trois semaines après le carnaval, surgi d'on ne sait quel pli, seul sur la moquette.

(fragment de la rubrique L'AUTOFICTIF, Eric Chevillard)


Tel un confetti, un jour je sortirai de la masse, d'on ne sait quel pli, et je m'accrocherai à la moquette, pour que jamais on ne m'oublie.