vendredi 30 décembre 2011

Le weekly planet #39

Alors, vous l'attendiez celui-là ou pas? Le dernier weekly de l'année 2011 ne pouvait être celui de Noël, c'est tellement kitsch. J'avais gardé sous le coude quelques trouvailles glanées sur le net et dans l'actu. Il fallait bien que je les partage avec vous avant que l'on entre dans la dernière année qu'il nous reste à vivre, non?
Merci à vous en tout cas d'aimer et de partager ma page. Keep doing the right thing!






Si comme moi, vous avez fini l'année avec un rhume, un étau qui enserre vos neurones et les oreilles bouchées, et si vous êtes encore dans cet état, je ne peux que vous recommander de boire un grog. Ce remède de grand-mère semble porter ses fruits: c'est sweet grâce au miel, ça chauffe grâce au rhum et ça réveille grâce au citron. Grandmas know the real deal!






Bientôt nous serons le 1er janvier. Cette date me fait terriblement angoisser. Parce que tout augmente ce jour-là. Les salaires et les minima sociaux aussi, soi-disant, des broutilles comparées au reste. On se rapproche de plus en plus du système de santé à l'Américaine: qui bientôt pourra encore se payer une mutuelle? 
Si je bossais au gouvernement, j'aurais plutôt mis ce genre de photos sur les paquets de clope, parce que franchement, elles sont ridicules leurs images. Alors qu'un peu de poésie, ça fait du bien et ça peut faire réfléchir autrement.






P***** Obama! Dis-leur, quoi!! Fumer tue. Mais la langue de bois aussi.






Les journalistes me font marrer avec les surnoms ou les appellations qu'ils donnent aux différentes affaires qui défraient la chronique. J'ai adoré la Madoff de Touraine, le nom donné à cette ex-employée de la BNP qui a escroqué une trentaine de gens et dont la baraque a pris feu la nuit dernière.
Mais elle s'en fout! Elle est déjà loin au soleil! (enfin, cela si la légende allait au bout: en fait, elle croupit dans une geôle française). Je suis sûre qu'elle avait imaginé plutôt une fin comme celle-là.

Bons baisers de Waikiki Beach, bitches. Je vous ai bien eus.






Autre sujet d'actu brûlant comme une lap dance de Dita von Teese, l'affaire des prothèses mammaires PIP. Comme l'a dit Orelsan, plus rien ne m'étonne. Je ne trouve pas ça surprenant que des types mal intentionnés aient voulu faire du biz en exploitant le culte du corps. C'est déjà tellement malsain à la base, de passer sur une table d'opération pour modifier son corps et se croire plus fort que la nature. 
C'est elle qui gagne toujours.
(je n'inclus pas dans ma leçon de morale les femmes qui ont eu recours à la réparation chirurgicale)






Faites un voeu, c'est cadeau. Faites plein de voeux même.





Parce qu'il n' y a pas que Ryan Gosling dans la vie.





J'ai tout de même remarqué un truc commun à la majorité des mecs. Avant, il y a encore trois-quatre ans, la mode était de ne pas avoir de coupe, à savoir la boule à zéro. Puis, chez les djeun's, on a vu apparaître la non-coupe caractérisée par un tsunami de cheveux sur le front, non-coupe évolutive en style justin bieber. Mais depuis quelques temps, les mecs font plus attention à leurs cheveux. Peut-être l'effet Mad Men ou Boardwalk Empire. Parce que le mantra de ces hommes-là, c'était ça: if your hair is wrong, your entire life is wrong. Prenez-en note gentlemen !






A défaut de vous proposer votre horoscope pour 2012 (mais il se pourrait que ça arrive bientôt, je suis en contact avec le voyant qui intervient sur skyrock le dimanche soir), je vous offre ce calendrier sans femmes à poil. 






La palme du swag revient cette semaine à ce petit lapin. 





En 2012, ne soyez pas jaloux/jalouses. Soyez meilleur(e)s.

dimanche 18 décembre 2011

Le weekly planet #38


Il y a un an jour pour jour je postais le tout premier weekly planet. Normalement, si j'avais respecté mon engagement d'écrire un weekly chaque dimanche, ce billet se serait intitulé "Le weekly planet #52". Pas grave, un an de weekly, ça se fête quand même. Et ça tombe bien, c'est la période qui veut ça, tout le monde se souhaite de passer de "bonnes fêtes", de la boulangère au facteur en passant par l'instituteur.
Comme je vous l'ai dit précédemment, le weekly a le sens du service public. Je suis certaine que parmi vous, il y a des gens en galère d'idées cadeaux, alors je vous ai concocté un numéro spécial SOS Noël.






Dans la catégorie "Livres", j'ai sélectionné pour vous "The Hungover Cookbook"(spécial gueule de bois), un livre de recettes parfaites pour les lendemains qui ne chantent pas. Grâce à lui, non seulement vous allez rire mais aussi vous délecter de plats réconfortants, sucrés et salés.







Pour rire encore en Anglais, vous pouvez offrir ce petit lexique de "Dirty French", à l'usage de ceux qui ont le courage d'apprendre le Français. Un ouvrage qui illustre parfaitement l'adage "Femme/homme qui rit..." (si vraiment vous voulez produire votre petit effet, vous pouvez accompagner ce cadeau d'un french kiss).





Un troisième bouquin pour les amoureux de la langue française lui aussi. Extrêmement bien écrit et pensé, ce livre vous ramène littéralement à l'époque des expressions écrites, de nos premières tentatives d'avoir une écriture originale et des annotations de la maîtresse en rouge. Le sujet de la rédaction "Vous passez un après-midi avec votre grand-mère, racontez" n'est qu'un prétexte à un enchaînement de rédactions toutes plus hilarantes les unes que les autres. Vous pouvez l'offrir sans crainte à vos enfants, vos parents ou même vos grands-parents.






Lire c'est bien. Mais vous pouvez aussi ravir ceux et celles qui aiment écrire, en leur offrant un cahier digne des plus grands poètes, avec une couverture en cuir, pour garder bien au chaud les mots et souvenirs de voyages.





Si vous avez suivi le weekly depuis quelques temps déjà, vous vous souvenez peut-être de cette édition dans laquelle je m'étais moquée des tee-shirts à message. Et bien figurez-vous que je retourne ma veste, car j'ai mis dans ma liste SOS cadeaux de Noël Swag, un tee-shirt à message.






Et si vraiment vous n'aimez pas les messages, vous pouvez aussi offrir un tee-shirt de mon équipe de roller derby, les Hérault Derby Girlz (et par la même occasion, aimer notre page).







Comme chaque année en cette période de déplacement de la population dans l'hexagone, j'ai une petite pensée pour les horairistes qui exercent un sacré métier, mais surtout, qui ont le pouvoir de créer un sacré merdier, rien qu'en changeant quelques chiffres. 





Pour ce numéro spécial Noël, il m'était impossible de ne pas décerner la palme du swag hebdomadaire à Macaulay Culkin, pour avoir à tout jamais associé l'esprit de Noël au film "Maman j'ai raté l'avion". 

Merry Noël to all of you bande de chenapans !

jeudi 8 décembre 2011

Le weekly planet #37

Je commence ce nouveau weekly planet par un hommage (ton solennel). La Galerie 49 à Perpignan nous dit au revoir à sa manière, avec une touche d'humour et beaucoup d'artistes. Je souhaitais saluer le projet de Cédric et Eva Bieth, qui se sont bougés pour ouvrir une galerie là où l'attendait le moins, dans un quartier "populaire", dans une rue où les camions-balais-brosse ne passent jamais.
Si vous êtes à Perpignan ce week-end, je vous conseille d'aller faire un tour à la galerie, qui organise pour l'occasion une journée rétrospective avec les artistes qui sont passés entre ses murs.

© ben barquette

Comme le souligne l'artiste Gilbert Desclaux, ça fout les boules.

Mais vous voilà partis vers de nouvelles aventures ! Alors bonne route !





Décembre, c'est l'heure du bilan. C'est fou que l'on soit arrivé à nous faire entrer dans la tête que nous sommes comme des entreprises, nous aussi nous faisons notre propre bilan: financier, santé/forme, sympathie, accessibilité, résistance/endurance... Le bilan, c'est souvent le temps des regrets et de la culpabilité aussi. Alors, si pour une fois on ne faisait pas le bilan de l'année 2011? Si on décidait de se ficher la paix à soi-même et de ne plus se mettre la pression?

(dites-vous bien que lorsque j'écris ce genre de choses, je me parle aussi à moi-même. Ne croyez pas que j'arrive à faire tout ce que je vous suggère de faire. Mais j'y travaille.)





C'est quand même usant de devoir tout le temps se battre pour tout. De devoir sans arrêt démontrer notre motivation, notre bonne volonté, notre envie d'en découdre...





J'aimerais pouvoir être cool tout le temps, profiter du temps présent et gratouiller les cheveux de mon homme, comme Amélie.





Une idée de carte de Noël à envoyer à tous ceux qui nous saoulent.






La semaine dernière, je vous ai laissé croire que Stanley Kubrick avait pris cette photo de majorettes envoûtées. Mea culpa, la photo n'était pas de lui. Je me rattrape cette semaine avec ces deux clichés parus dans Look Magazine, durant ses jeunes années.

La photo de la femme de dos m'a immédiatement fait penser aux "Passantes".

Je veux dédier ce poème 
A toutes les femmes qu'on aime 
Pendant quelques instants secrets 
A celles qu'on connaît à peine 
Qu'un destin différent entraîne 
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
(...)
Antoine Pol.





Même si je n'arrête pas de dire que je ne veux pas me laisser prendre au jeu de la consommation des fêtes de fin d'année, j'ai quand même fait ma lettre au père Noël.






A la semaine prochaine. Me voilà déjà partie moi aussi !