jeudi 8 décembre 2011

Le weekly planet #37

Je commence ce nouveau weekly planet par un hommage (ton solennel). La Galerie 49 à Perpignan nous dit au revoir à sa manière, avec une touche d'humour et beaucoup d'artistes. Je souhaitais saluer le projet de Cédric et Eva Bieth, qui se sont bougés pour ouvrir une galerie là où l'attendait le moins, dans un quartier "populaire", dans une rue où les camions-balais-brosse ne passent jamais.
Si vous êtes à Perpignan ce week-end, je vous conseille d'aller faire un tour à la galerie, qui organise pour l'occasion une journée rétrospective avec les artistes qui sont passés entre ses murs.

© ben barquette

Comme le souligne l'artiste Gilbert Desclaux, ça fout les boules.

Mais vous voilà partis vers de nouvelles aventures ! Alors bonne route !





Décembre, c'est l'heure du bilan. C'est fou que l'on soit arrivé à nous faire entrer dans la tête que nous sommes comme des entreprises, nous aussi nous faisons notre propre bilan: financier, santé/forme, sympathie, accessibilité, résistance/endurance... Le bilan, c'est souvent le temps des regrets et de la culpabilité aussi. Alors, si pour une fois on ne faisait pas le bilan de l'année 2011? Si on décidait de se ficher la paix à soi-même et de ne plus se mettre la pression?

(dites-vous bien que lorsque j'écris ce genre de choses, je me parle aussi à moi-même. Ne croyez pas que j'arrive à faire tout ce que je vous suggère de faire. Mais j'y travaille.)





C'est quand même usant de devoir tout le temps se battre pour tout. De devoir sans arrêt démontrer notre motivation, notre bonne volonté, notre envie d'en découdre...





J'aimerais pouvoir être cool tout le temps, profiter du temps présent et gratouiller les cheveux de mon homme, comme Amélie.





Une idée de carte de Noël à envoyer à tous ceux qui nous saoulent.






La semaine dernière, je vous ai laissé croire que Stanley Kubrick avait pris cette photo de majorettes envoûtées. Mea culpa, la photo n'était pas de lui. Je me rattrape cette semaine avec ces deux clichés parus dans Look Magazine, durant ses jeunes années.

La photo de la femme de dos m'a immédiatement fait penser aux "Passantes".

Je veux dédier ce poème 
A toutes les femmes qu'on aime 
Pendant quelques instants secrets 
A celles qu'on connaît à peine 
Qu'un destin différent entraîne 
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
(...)
Antoine Pol.





Même si je n'arrête pas de dire que je ne veux pas me laisser prendre au jeu de la consommation des fêtes de fin d'année, j'ai quand même fait ma lettre au père Noël.






A la semaine prochaine. Me voilà déjà partie moi aussi !

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