jeudi 5 août 2010

The Theophilus London effect


"Theophilus, you make me dream, you make me feel like paradise."
S'il pouvait m'entendre, voilà ce que je lui glisserais. N'y voyez rien de sexuel. Ca se situe ailleurs, bien qu'il soit aussi question de frissons.

Il est trop fort ce mec. Une machine à tubes. Trop de classe et de groove. Non mais regardez-le bouger! J'ai eu la chance de le voir en concert, mais c'était bien trop court! On a envie que ça dure 3h quand il est sur scène.

Comment expliquer ça?

Je crois qu'en fait il me renvoie à mes premiers émois musicaux, à ces chansons qu'on écoute en boucle dans le casque audio, bien fort pour ne surtout pas entendre les parents qui nous demandent d'aller faire nos devoirs. Quand j'écoute Theophilus London je me revois enfant, ado, à rêver grâce à la musique. 
Alors pour illustrer ce post, je ne pouvais qu'intégrer ce remix du slow tubesque de Mme Whitney Houston, "I will always love you". Parce que je suis certaine que vous, les filles qui êtes nées aux alentours de 1980-1985, vous avez fantasmé sur le film Bodyguard et sur ce morceau. Vous avez sûrement même dansé des slows dessus, ceux dont on se souvient toute sa vie, parce que ce sont les premiers.

Voilà, Theophilus, c'est un peu la version musicale de ma madeleine de Proust.






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