mercredi 27 juillet 2011

Le weekly planet #26

Le grand voyant et médium Diaby a atterri dans ma boîte aux lettres il n'y a pas longtemps. Ce "spécialiste du retour immédiat de l'être aimé" est surtout, pour moi, spécialiste dans l'art de me faire rire avec toutes ses promesses. Ce qu'il y a de sympathique là-dedans, c'est ce fourre-tout de prestations juxtaposées. Quand j'ai lu "permis de conduire" coincé entre "impuissance sexuelle" et "désenvoûtement", je me suis dit que c'était pas si con de proposer un pack pour devenir un véritable winner. Le pack "vie meilleure".


Sinon, il y a aussi la musique pour régler les problèmes divers et variés que peuvent être les difficultés dans le couple, la jalousie, la maladie inconnue, la mésentente familiale... La summer tape d'Everydayz, mieux que le médium Diaby, pour voir des papillons et faire monter la température.



Le weekly planet #26, à l'instar des magazines qui allègent leur ligne éditoriale l'été, vous propose cette semaine du divertissement essentiellement (et des exercices de diction si vous lisez cette phrase à haute voix). J'ai une pensée particulière pour les fans de Céline Dion (http://www.youtube.com/watch?v=pytrKPnhwlA&feature=player_embedded)






Les photos et blogs de cuisine pullulent sur le net. Un peu comme les photos de filles avec la bouche en cul-de-poule (duck face pour les bilingues). Alors quand je suis tombée sur cette photo qui cumule ET photo de salade design ET bouche en cul-de-poule, je me suis sentie obligée de la partager avec vous chers amateurs... (ah la dure loi de la gravité, elle n'épargne personne, pas même la vinaigrette).
© tirée de la merveilleuse rubrique de brain magazine "page pute" http://brain-magazine.com/page-pute




De la photo de bouffe, j'en ai quand même à vous montrer cette semaine, mais il ne s'agit pas uniquement de contempler des lasagnes ou du riz. Je vous propose de vous cultiver grâce aux habitudes culinaires des cantines scolaires de plusieurs pays. Saurez-vous deviner de quels pays il s'agit ? 
(Et ouais, y'a même des jeux dans le weekly planet de l'été) (réponse en bas du billet)
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Il paraît que Marylin était gourmande, mais je ne savais pas qu'elle était amatrice de gros tétés...





En fait, tout ce que propose le médium Diaby est surfait. Car chaque soir l'angoisse du lendemain nous prend, mais chaque matin est la promesse d'un pas de plus vers ce qui nous rend heureux. Alors, si le soir vous avez soudainement envie de lui téléphoner pour une consultation, attendez plutôt le matin. Pour peu que vous vous en donniez la peine, il peut y avoir de très belles choses au menu du petit-déjeuner.





Cette semaine, les swag awards récompensent cette laveuse de voiture, qui me rappelle que gouttes d'eau + été ne sont pas forcément synonymes d'une météo déprimante.





Réponse : 1 - Brésil ; 2 - France ; 3 - Japon ; 4 - République Tchèque ; 5 - Singapour ; 6 - Suède ; 7 - USA.

Dans le prochain weekly planet, encore plus de jeux, avec cette fois une après-midi en compagnie des sosies de Johnny et Gainsbourg à gagner. A bientôt !

mercredi 13 juillet 2011

Le weekly planet #25

Je me souviens qu'en cours d'introduction au journalisme à la fac, nous avions appris qu'une légende faisait une photo, bien plus que ce que nous montrait la photo elle-même. J'ai pu le constater, notamment à VISA Pour L'Image, où je m'empressais à chaque fois de lire la légende, avant de me plonger vraiment dans le cliché. Ainsi, je vous propose deux photos cette semaine, dont le sens a été déformé selon les commentateurs. Nous ne saurons jamais vraiment ce qu'il en est.

La première, celle du chef indien Raoni, qui s'oppose fermement à la construction d'un barrage gigantesque au Brésil, au coeur de l'Amazonie. La première fois que j'ai vu cette photo, c'était dans le Mensuel, le magazine du Monde. Elle était légendée ainsi: « Le chef indien Raoni, de la tribu des Kayapos, pleure en apprenant que le Brésil vient d'autoriser mercredi la construction du barrage géant de Belo Monte, au cœur de l'Amazonie ». J'apprends sur le site raoni.fr qu'en fait cette photo et sa légende sont fake. Elle aurait été prise en 2002 lors des obsèques d'un grand ami du chef indien.



La seconde photo a été prise en Bulgarie, à Sofia, le jour de la Gay Pride. Là aussi, les légendes diffèrent et donnent lieu à toutes les interprétations. Certains se demandent s'il s'agit dune création réalisée spécialement pour la gay pride, d'autres s'il s'agit tout simplement de l'oeuvre d'un street artist à la Banksy, et d'autres encore y voient la fascination du peuple Bulgare pour la société américaine et la consommation de masse qui s'y rattache. Allez savoir... Quoi qu'il en soit, je salue l'imposture, qui me paraît plus audacieuse, artistiquement parlant, que les statues vulgairement coloriées à côté du Corum sur l'Esplanade (amis Montpelliérains...).





C'est un peu ce que je fais aussi dans le weekly planet. Je légende des photos, des images, pour leur faire dire ce que je veux. Mais dans mon cas, il ne s'agit pas d'intox ou de désinformation. Mon but est uniquement de partager ce qui m'inspire et de faire appel à votre imagination, ainsi qu'à votre sens critique et esthétique. Le weekly, c'est 50/50. Vous participez à sa création autant que moi...





Vous ai-je déjà dit que la sagesse, parfois bien plus que dans les livres, se trouve sur les murs gris des villes?





L'amour lui aussi se dit dans des phrases simples. L'artifice, le baratinage, en faire des tonnes, tout ça c'est l'apanage de ceux et celles qu'il faut fuir. Les filles, s'il en fait des tonnes; les gars, si elle se révèle bien plus que parfaite, méfiez-vous ou fuyez ! 
You talk to me with words, and I look at you with feelings.





J'ai lu un livre que j'ai beaucoup aimé cette semaine. Il s'agit de No et Moi, de Delphine de Vigan. J'ai particulièrement apprécié cette métaphore: "Moi je préférerais être ailleurs, suivre une droite qui mènerait dans un endroit où les mondes communiquent entre eux, se recouvrent, où les contours sont perméables, où la vie est linéaire, sans rupture, où les choses ne s'arrêtent pas brutalement, sans raison, où les moments importants sont livrés avec leur mode d'emploi (niveau de risque, branchement sur secteur ou pile, durée prévisible d'autonomie) et les équipements nécessaires (airbags, GPS, aide au freinage d'urgence)."





Cette semaine, la palme du swag revient au foulard dans les cheveux. Lorsqu'il est porté avec coquetterie, il devient tout d'un coup beaucoup plus érotique, n'est-ce pas?





Vous aurez bien sûr remarqué qu'il y a une constance, un déroulement type, des sujets de prédilection dans chaque weekly planet. J'espère que cela ne vous ennuie pas. Moi je trouve ça beau la constance...

A bientôt.

mardi 5 juillet 2011

Le weekly planet #24

Presque deux semaines sans parution du weekly planet, c'est normal, c'est l'été. Ce ne sera sans doute pas régulier jusqu'en septembre, mais quoi qu'il en soit, je ne manquerai pas de vous faire partager à chaque fois de bonnes et moins bonnes nouvelles, du savoureux et du ridicule, des choses très douces pour les yeux et les oreilles. Nous y voilà. Que nous promet ce #24 ?





D'abord de l'actu optimiste. Enfin, de l'actu, vu que je n'ai pas écrit jeudi dernier, jour où la nouvelle était plus fraîche, ça a perdu un peu de son éclat. Et puis zut ! Les moments comme ceux-là ne perdent pas de leur éclat. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été libérés après 547 jours de captivité en Afghanistan. J'ai lu sur la toile le commentaire de quelqu'un qui ne manque pas d'humour et qui disait ceci: "Ils sont libres ! La bonne nouvelle c'est qu'ils ont été échangés contre Bob Sinclar et David Guetta". Rions un peu, ça ne fait pas de mal (même si c'est méchant).





Je souhaitais vous parler aussi du tee-shirt à message. Longtemps relégué aux années 90 (vous rappelez-vous Mesdames et surtout Messieurs du teesh "don't touch" avec deux traces de mains dessinées au niveau de la poitrine - un appel au crime), le tee-shirt à message semble ne pas vouloir mourir pour de bon et se retrouve sur le dos de personnes en mal de communication. Ces flemmards et flemmardes affichent donc ce qu'ils veulent dire pour éviter de parler. C'est con, parce que ça te colle de suite une étiquette qu'il doit être difficile d'enlever. Jugez plutôt ces trois modèles sélectionnés pour l'occasion.
Le modèle "Booba" appelé aussi modèle spécial volière. Peut-être qu'avec l'instru et tout le tintouin, rappé par Booba, ça fait thug et tough. Quand c'est écrit comme ça sur un teesh, ça fait rigoler. Mention spéciale car ça me rendrait presque les pigeons sympathiques, à l'instar de cette photo publiée dans un vieux weekly, moi qui déteste ces volatiles.



Le modèle "cougar" en mal de reconnaissance. Non seulement il te fait penser à coup sûr que la personne qui le porte se la pète à mort, mais en plus il est trop peu explicite quant aux qualités réelles de la personne en question. "Pire?" Elle est aussi à 30% la nana qu'il y a dedans? Pas besoin d'écrire ce genre de choses, les mecs sont très forts, ils le voient de suite si on est ceci ou cela. Faut arrêter de les prendre pour des idiots, hein.





Le modèle "t'as compris ?". Les mecs ne sont tellement pas idiots que ce tee-shirt ramène davantage le débat à leur niveau. Allons les gars, on sait très bien que vous vous en foutez de savoir si on est intello, passionnée, si on a le sens de l'humour ou si on est jolie à l'intérieur. (C'est mesquin, oui je sais)





Et oui, nous les femmes, nous sommes devenues expertes dans l'art de deviner ce à quoi vous pensez. Vous aussi, vous pouvez y arriver. Un petit effort !







Voici ce qui est passé directement de ma tête à mon armoire ces derniers jours, quand je suis allée en quête de bonnes affaires...
(Je suis faible... je n'ai pas pu résister...)





Les swag awards de la semaine voient décerner la palme à cette guerrière "à la Tarantino". Je l'ai entendu dire un jour qu'il voyait les femmes comme des guerrières, et que c'était notamment ce qu'il avait voulu démontrer avec les films Kill Bill / Boulevard de la Mort / Planète Terreur.

Hautement plus swag, la traduction des titres de ses films au Québec. Et oui, ils francisent à l'extrême là-bas... (Notez que Fiction Pulpeuse n'inspire pas les mêmes images que Pulp Fiction, non?)

Dans le même registre, rayon dessins animés... 





Je déclare à cet instant que nous nous situons dans l'oeil du cyclone jusqu'au mois de septembre. En attendant, point de tempêtes à l'horizon, ni de rafales qui dégomment tout, ni de vagues trop hautes. Juste une brise légère, un roulis agréable. Parce que c'est les vacances, même si beaucoup d'entre nous (moi compris) travaillent.

A très vite (mais pas trop quand même) !