C'est un numéro un peu spécial que je vous propose aujourd'hui, mais pas au sens où je l'entends d'habitude, lorsque je laisse les commandes à mes amis contributeurs. Je dédie ce #49 à Robert Combas, artiste-peintre et musicien punk allumé, à qui le musée d'art contemporain de Lyon consacre une rétrospective jusqu'au 15 juillet prochain.
Vous allez vite comprendre (ou peut-être pas) pourquoi j'ai tant aimé ce que j'ai vu et pourquoi j'ai eu envie de le partager ici. Bonne lecture et attention aux vilains.
Les thèmes qui reviennent inlassablement dans les tableaux de Combas sont bien entendu, le sexe, les bagarres à la Sètoise, la musique, les femmes qui l'ont inspiré et plus particulièrement Geneviève qui crâne dans beaucoup de ses toiles.
Mais Combas ne se contente pas uniquement de peindre, il écrit aussi et les légendes se transforment en poésies sarcastiques, délirantes ou émouvantes, faisant un bras d'honneur aux oeuvres intitulées "sans titre" de l'art contemporain.
Avant d'aimer Geneviève, Robert Combas a d'abord aimé Catherine "Ketty".
Mais Geneviève lui a visiblement davantage fait tourner la tête (et autre chose...) plus longtemps.
Combas aime aussi la musique et la sape. Il n'était pas non plus qu'un artiste amoureux de Geneviève. Son attachement à la ville où il a grandi, Sète, est très fort. Il lui rend hommage avec beaucoup d'émotion.
Son séjour à Paris a également donné naissance au Pop Art arabe.
Sexe, sape, embrouilles, alcool, fêtes et cigarettes, mer Méditerranée, musique, Combas a "piraté l'Histoire", comme il le dit dans la légende de ce dernier tableau que je partage dans le Weekly Planet, pour mon plus grand bonheur.
J'espère que vous aurez apprécié ce petit voyage, que vous aurez appris des choses et que vous suivrez le conseil de ce grand artiste (mais pas que, glander c'est aussi très bon pour la santé).
A bientôt pour le 50e Weekly Planet. Time goes by. Mais heureusement qu'il y a parfois de la pluie en été.