Hey dîtes oh! J'adore et j'ai toujours aimé lire les éditos des différents magazines qui passent entre mes mains. Ce jeu de mot "hey dîtes ho", il vient du feu fanzine gratuit Last Mag, qui a été très inspirant pour moi. Une belle rencontre, instructive je dois dire. Si d'ailleurs vous avez de vieux Last Mag qui traînent sous votre table basse, vous pourrez y lire quelques unes de mes contributions signées sous des noms étranges comme "Chickenrun" ou encore "The soul child". Hum.
On repart faire un tour dans mon Empire state of mind? En plus, c'est pas moi qui conduis, alors, vous venez?
Différents événements m'ont marqué ces derniers temps. Le premier que je mettrai en haut de la liste, c'est le concert de Mayer Hawthorne le 29 mars dernier. Je ne m'en remets pas. J'ai cherché un moyen de le demander en mariage, et j'ai fini par retrouver son père. Je suis en train d'écrire l'e-mail mais je ne sais pas si je dois utiliser mon dictionnaire du slang ou le Harrap's bilingue?
J'ai également été interpellée par tout ce qui a été dit durant la campagne électorale sur les "pauvres" de France, vous savez "les assistés". Ceux qui profitent du système, roulent en BMW alors qu'ils sont au RSA et qui attendent la prime d'obésité pour aller manger au Quick (ça c'est spécifique à Perpignan). A moins que les "assistés" ne soient pas ceux que l'on croit? Ils n'ont peut-être pas le teint mat mais une chevelure "Head and Shoulders" et un papa bien né.
Et saviez-vous qu'il existe des trucs pour les "pauvres"pour qu'ils se sentent mois pauvres. Comme cette casquette avec laquelle vous pourrez faire le tour du monde dans votre tête pour quelques dollars.
Ou encore ces chaussettes "Huf" homemade. (Ils ont les mêmes à Majestic pour 19 euros). Je vous propose un Do It Yourself pour lesquelles elles ne vous coûteront que deux ou trois euros, si toutefois vous avez un marqueur. Sympa le Weekly, hein?
Et puis dans le monde des pauvres, il y a aussi les crédits à la consommation. Ceux qui vous mettent bien dans la merde jusqu'au cou. On en a mangé de la merde et de la langue de bois ces derniers mois, n'est-ce pas? Quelque chose me dit que ce n'est pas fini. 2012 m'a rendue cynique.
Car c'est un peu comme souscrire à un crédit à la consommation que d'élire un nouveau président. On espère des temps meilleurs au moment de la souscription mais très vite, on peut se retrouver dans un engrenage infernal. Certains disent que Sarkozy et Hollande, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. J'ose espérer que non. Oui, parfois, je me sens un peu comme Martin Luther King. Je rêve.
C'est facile. Il y a juste une touche sur laquelle appuyer. Et puis, parler de politique avec les potes, y'a rien de tel pour jeter un froid et avaler sa bière de travers. Alors n'allons pas plus loin.
Au sein de la rédaction du Weekly, on aime la politique bucolique.
Allez, consolons-nous! Ce sera bientôt la période d'Aqualand, des plages bondées, des tatouages de l'été (les scorpions ou les signes chinois), et de toutes les bêtises auxquelles on se laisse aller durant cette période.
Il n'empêche, le soir du 6 mai, ben j'ai eu envie de faire un numéro de claquettes.
A très bientôt, pour un nouveau voyage.