jeudi 14 novembre 2013

Le weekly planet #72

Je devrais arrêter de me voiler la face, et intituler ma revue du web "le monthly planet". Le pire c'est que je ne moque pas de vous chers lecteurs! J'aimerais vraiment y arriver, chaque semaine. Et des excuses, je peux en trouver plein. Cette fois, c'est un cas de force majeure, je n'avais pas internet à la maison. 
Pfiouuu, il s'en est passé des choses depuis sur la planète!
J'ai donc fait ma petite sélecta, non exhaustive, comme d'habitude.

Je suis contente de vous retrouver!





Comme vous le savez (ou pas), désormais ce billet devra se prononcer "Le weekly Planet numéro septante-deux". Oui, j'ai émigré en Belgique, et je m'apprête à vous dérouler plein de clichés sur ce pays! 
Trop facile. Alors, je ne le ferai pas, bien que je ne puisse nier le fait que j'observe le monde en direct de Bruxelles à présent, et donc, ma perception a quelque peu changé.
(Et oui, on ne voit pas très bien avec toute cette pluie)
(Ceci n'est pas un message de "S.O.S. venez me chercher!", juste une manière de dire que la pluie me saoule, j'ai les cheveux qui frisent constamment).





Evidemment sans Internet, je ne pouvais pas savoir ce qui se passait en France pendant tout ce temps. J'ai tout pris comme une claque en pleine face! 





Il n'y a aucune chronologie dans les informations que j'ai décidé de sélectionner, j'ai fait ça au feeling. 
Voici mon top 5 des infos-de-la-France.





1/ La villa-pamplemousse des Balkany.
J'apprenais hier que l'on a découvert que la villa des Balkany existait bel et bien, parmi d'autres petites bicoques un peu partout (dont un très beau Ryad à Marrakech), et que ces propriétés n'étaient déclarées nulle part. Pour faire simple, ils ont magouillé de sorte à ne pas avoir à payer d'impôts relatifs à ces petites résidences modestes (dont l'ISF), et en échange, ils utilisent allègrement l'argent public pour leur confort personnel (cf: les policiers municipaux transformés en chauffeurs).


Qu'on se le dise, le fruit à la mode n'est plus l'ananas, mais bien le pamplemousse! 
Ça va là-haut?






2/ Léonarda.
Dans les cours des collèges et lycées, il y a eu Leonardo Di Caprio, Leonardo la tortue-ninja, il y a maintenant Léonarda.

C'est un peu confus dans mon esprit. J'ai essayé de reconstituer la chronologie et lisant ça et là des articles, mais cette affaire est symptomatique de la cacophonie qui règne chez la classe politique au pouvoir en France. 
Léonarda est un symbole. Je me pose juste une question: les lycéens et autres citoyens qui manifestent en sa faveur, comment se comportent-ils face aux Roms qui viennent leur réclamer une pièce? En quoi leur histoire est-elle différente de celle de Léonarda?





3/ Ce qui m'amène au point numéro 3: la Une de Libération en ce jeudi 14 novembre 2013.
Je crois que cela a commencé avec l'affaire du bijoutier de Nice, où les gens se sont lâchés sur les réseaux sociaux, déversant leur haine pulsionnelle, tel des animaux. Quelle jouissance de dire derrière son écran à quel point on est prêt à en découdre avec "l'étranger"! Quel courage et quel esprit d'analyse surtout! 
Mais enfin, qu'espérions-nous? Cela fait bien longtemps que la France n'est plus le pays des Lumières. L'ampoule a grillé sous la pression de la Française des Jeux, de l'alcool et de la télé.





4/ Info curieuse et digne du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, cette policière qui a sauvé un boat people au large des Côtes Grecques, tout ceci depuis la France. 
"L'histoire commence samedi peu avant minuit: le commissariat de Poissy, en banlieue parisienne, reçoit la visite d'un Kurde irakien, Allan, âgé de 33 ans et parlant mal le français. Accompagné par une femme faisant office d'interprète, il explique avoir reçu dix minutes plus tôt un appel désespéré de son frère, Rekan.
Celui-ci dit se trouver avec une trentaine de compagnons d'infortune à bord d'une barque en grande difficulté en Méditerranée, qui menace de chavirer à cause du gros temps, a relaté le commissaire de Poissy Yann Bessette, confirmant une information du Parisien. «Ce soir-là, ce monsieur est tombé à l'accueil sur une gardienne de la paix qui, malgré l'incongruité de la situation, a pris l'affaire au sérieux et a immédiatement donné l'alerte», s'est-il réjoui." (...)                                                                                  "Les autorités grecques ont récupéré un bateau avec à son bord 31 migrants dont quatre mineurs, de nationalité inconnue, au large des côtes de Céphalonie, en mer ionienne, qui sépare l'Italie et la Grèce, a indiqué une source maritime grecque. Cette dernière n'était toutefois pas en mesure de dire dans l'immédiat qui avait donné l'alerte."






5/ L'affaire du Lama. 
Quand même. L’actu a fait le grand écart ces temps-ci en France. Qu'est-ce que vient faire dans le paysage médiatique cette affaire du lama?

(Désolée de relayer cette info-cache-misère mais ça m'a bien fait marrer!)





Pour me faire pardonner et relever le niveau, un petit interlude "trait d'esprit".





Et sinon, vous l'avez vu vous la Boiler Room d'André Manoukian?





Vous aussi, vous êtes en manque de forêt et de grands espaces, comme cette table?






Je me sens souvent à l'étroit, face à la petitesse d'esprit de mes semblables.





Un vrai numéro du Weekly Planet (même belge) n'en est un qu'à condition qu'il y ait une palme du swagg hebdomadaire.

C'est peut-être un peu facile, je vous l'accorde. Mais à la lecture des 99 secrets sur Jay-Z rassemblés par Snatch Magazine, je ne peux que saluer le panache et le sens des affaires de Shawn Carter.
(Je sais j'ai des mois de retard, mais si vous pouvez vous procurer ce numéro, allez-y! L'interview de Christian Audigier est très instructive également).





Je vois que certains d'entre vous sont déçus de ne pas avoir eu davantage d'anecdotes sur Bruxelles. Allez, réjouissez-vous! Dans le prochain numéro, je vous parlerai du Car Wash de la rue de la Victoire (le plus glamour de la ville), entre autres choses savoureuses.





Et si jamais vous vous ennuyez du Weekly car les intervalles entre les numéros sont trop longs, vous pouvez toujours aller sur full-mood.com, sur mon tumblr ou bien aller vous faire foutre. Ben quoi? je suis sur internet, c'est facile d'insulter les gens derrière son écran, pourquoi je m'en priverais moi aussi?

A très vite! (Et restez souples)