mardi 30 septembre 2008

Air au Max!

Cliquez sur l'image pour zoomer.
Le hip hop et ses codes.
Les djeun's.
Les fluos.
Les danseurs de tecktonik.
La "airmax" est une basket qui fait le grand écart.
Grems, rappeur du groupe Rouge à Lèvres, fondateur du deepkho (le rap et la house), me confiait lors d'une interview pour le magazine Coming Up: "Mon deuxième album solo je l'ai intitulé "Airmax", et un journaliste qui a écrit dessus avait tout compris. Il avançait que la "airmax" représente ces choses que l'on convoite étant petits, qui sont inaccessibles et qui prennent alors une valeur presque sacrée."
Bien sûr, on parle de chaussures, où est la part de sacré là-dedans me direz-vous. Elle existe pourtant. Demandez aux générations qui ont vécu leur adolescence dans les années 90, ou pendant les années 2000. Cette chaussure donne des ailes à certains et fait tourner la tête à d'autres, au point qu'ils les collectionnent comme des objets précieux.
Dino et Finda associent leurs talents pour un mariage de couleurs et de style. Un hommage rendu à cette basket culte par deux artistes non moins cultes. Yo!

mercredi 24 septembre 2008

Fourrures, haute couture et biture

On n'a pas fait long feu à l'UMP.
Ils nous ont mis dehors quand ils ont vu que la seule chose qui nous intéressait là-bas, c'était les fourrures, la haute couture et la biture.
Trêve de plaisanterie. Je me cherche un peu en ce moment.

samedi 20 septembre 2008

Moi je ne fais qu'un seul geste...

... je retourne ma veste, toujours du bon côté!
Les temps étaient devenus trop durs. Pour un photographe et une passionnée d'écriture, de bon temps et de musique, l'avenir était incertain. "Désirs d'avenir" qu'elle disait Mme Royal. Et où elle le met elle son avenir? Au frigidaire. Ca ne présage rien de bon tout ça.
Alors on a décidé de franchir le pas, parce que demain nos enfants vivront dans ce monde où il faut savoir se mettre du bon côté. Nous voilà adhérents à l'UMP.
Désormais nous répondrons aux sobriquets de Maxime Raimonzy et Silva Benboutin. Nous soutenons bien évidemment la candidature de McCain car il fera bon vivre aux Etats-Unis sous son règne. Nous sommes contre l'avortement et les sabots "crocs" roses au gouvernement. Nous combattons aussi les mères qui ne savent pas qui est le père, car une société saine et conservatrice, c'est une société qui respecte les valeurs de la famille. Nous sommes désormais contre le téléchargement illégal.
Ce n'est que le début de notre engagement. Nous irons bien entendu toujours plus loin dans le saccage d'une société égalitaire, solidaire et au sein de laquelle la valeur travail est menacée par une nécessité de prendre le temps de vivre.  
Demain on se met au foie gras et aux voitures avec chauffeurs. Si ça fait pas rêver ça...

lundi 8 septembre 2008

Aux armes etc.

photo: DINO
A quoi bon ne faire que des éloges?
On vit l'âge d'or du "suckage" et du "lèche-bottisme" pour parler "rétro". Je pense qu'Internet est pour beaucoup dans cette tendance, car la complaisance est de mise si l'on veut exister et être légitime sur la toile. Ainsi on devient "amis" avec n'importe qui, on admire le premier venu et on le noie sous des "j'adore ce que tu fais, continue comme ça". Difficile de s'y retrouver, de déceler le sincère du faux-cul.
Loin de moi l'idée de faire la morale, mais je reste persuadée que la critique est salutaire. Surtout dans une époque où tout le monde s'adore, où chacun est formidable. Il semblerait que la critique est de moins en moins bien perçue. Celui ou celle qui critique est jaloux, n'a rien à dire, est incapable, n'a aucun goût.
Je m'élève contre ça car ça fait du bien de ne pas lire que des textes complaisants. Malheureusement on ne trouve que rarement des analyses, des propos critiques, cinglants, cyniques dans la presse, à la télévision ou sur Internet.
Pourquoi n'aurait-on le droit de s'exprimer seulement si c'est pour faire des éloges et jeter des fleurs?
L'esprit critique est sain et salvateur. Il permet de déceler le bon du moyen ou du mauvais, de prendre du recul en somme.
Taxée de "lâche", de fille aigrie et sarcastique, je continuerai quand même de dire ce que je pense. Par exemple, je maintiens mon mépris vis-à-vis de ces gens au boulot qui me demandent le dernier album de Jeff Buckley (qui est mort depuis longtemps), ou alors le single "Hallelujah" parce qu'ils ont vu un apprenti chanteur le reprendre dans la Nouvelle Star. Ces gens qui n'en ont rien à foutre de savoir ce qu'est la folk, la pop ou le rock, qui n'en ont rien à foutre de savoir qui chante et ce que ça veut dire à partir du moment où ça leur fait une musique de fond pour leur cérémonie de mariage. Ces mêmes gens qui s'extasient pour un rien et passent à autre chose à la prochaine pub télé.
Ceux qui sortent du lot, qui s'en sortent tout simplement, sont ceux qui acceptent de s'être trompés, d'avoir foiré mais qui se battent pour faire mieux et progresser. Ceux qui ne lâchent pas leur objectif du regard. Qui cherchent et fouillent pour trouver de l'inédit, du sincère. Qui veulent faire kiffer les gens.
Quelques temps après le Festipop, il ya eu un événement qui a été reporté de sa date initiale, le "Dérivé Live". Présente sur cet évenement, je me suis entendue dire: "on a pensé que tu allais écrire un texte intitulé le "Reporté Live" où tu dégommerais l'organisation". Pourquoi j'aurais fait ça? J'apprécie les choses à leur juste valeur, et parfois je me tais car si je l'ouvre c'est comme un coup d'épée dans l'eau. Il y a des gens qui sont protégés par une légitimité obscure. Qui n'ont aucun talent mais à qui on léche les bottes jusqu'à l'épuisement. Bref.
Je ne suis pas prête de taire ce que je pense. Et mes coups de coeur et coups de gueule, je continue de les balancer sur ce blog. Car c'est mon blog, et j'en fais ce que je veux.
Aux armes etc.

samedi 6 septembre 2008

Le tube de l'été est mal rebouché

photo: Dino aka NoDi (gitty)
Quelque chose cartonne pas mal en ce moment chez l'hyperdisquaire (F**C). Un truc qu'on me demande en écorchant le nom exact, ou en utilisant la formule qui marche à tous les coups: " je connais pas le titre, je connais pas le nom de l'artiste mais la pochette est marron/bleue/orange je crois, avec une photo". Je commençais à faire des progrès car je devinais une fois sur trois de quoi il s'agissait. Là, ces jours-ci, c'est Madcon qu'on ma beaucoup demandé: 
"Vous avez pas Madgon/Mabcon/Madpon/Mekong? Ca passe à la télé." 
"Hey mec c'est pas Madcon que tu cherches? Le groupe monté de toute pièce, façon "boys band", qui a repris le morceau "Beggin'" de Frankie Valli?"
 " Là je vous suis pas madame, mais c'est peut-être ça". 
Finalement, c'est peut-être pas si dur de s'en mettre plein les poches de nos jours, il suffit de flairer le bon tube (qui parfois n'est même pas de nous) et qui nous rendra riche jusqu'à la fin de nos jours. Allez, c'est décidé, je m'y mets dès ce soir. Je serai la future Patrick Hernandez, je vous concocte un tube qui pourrait s'appeler "Né pour vivre longtemps".