mardi 22 mars 2011

Le weekly planet #12

Numéro 12, quitte ta blouse ! Souvenir des lotos (ou rifles comme on dit chez les Catalans) où nos mamies nous ont traînés et où nous avons entendu des calembours sur les chiffres qui nous promettaient la gagne du panier garni... Sur ma planète, le nuage radioactif en provenance du Japon ne passera pas. Sur ma planète, vit un monde où tout le monde gagne le panier garni, où les chiffres ont toujours une valeur positive et où les rires résonnent d'un bout à l'autre.
Parce que j'ai pas envie de penser qu'il y a d'quoi d'venir dingue
De quoi prendre un flingue
S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou
Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou
Et on me mettra dans un grand trou




Et j'n'entendrai plus parler de trou plus jamais de trou.

I AM STILL ALIVE !








Perpignan nous a ouvert ses portes le weekend dernier, avec tout ce que ça comporte de contradictions, de mauvaise ambiance et de moments de grâce. A Perpi, la place au soleil sur la terrasse des cafés est réservée, et oui, à des vieux croutons, pour lesquels on nous empêche de nous asseoir alors qu'on l'a vu en premier cette table! Il y a aussi des caissières acariâtres chez Casino qui voudraient vous gâcher le weekend mais qui sans le savoir nous font cadeau d'un chorizo. Mais il y a aussi des petits recoins sympas où on boit du vin du nom de Corto ou Chardonnay en grignotant des olives, et où un vieux marocain édenté qui joue d'un instrument décoré avec des poils de chèvre vient demander en mariage une jeune femme de 40 ans sa cadette. Il repart avec une clope et quelques zitounes. A Perpi, on trouve aussi une galerie d'art au coeur d'un quartier populaire, où l'accueil est toujours classe et chaleureux, celui du galeriste et celui de l'artiste. Et surtout, on trouve sur une place du nom de Rigaud, un restaurant qui s'apparente à une machine à voyager. Le Lisboa nous a emmenés loin, à la croisée de la Méditerranée et de l'Atlantique. Les gambas et l'espadon ont le goût du rire et de la générosité, et des histoires de ceux qui ont vécu. Le centre du monde nous a offert un moment sur ses toits, où le temps s'est arrêté. 

Y'a des weekends comme ça, qu'on aimerait voir durer des jours et des jours.
© maxime raimond - mai 2006






Ce weekend m'a aussi inspiré une réflexion sur l'alcool et l'ivresse, deux phénomènes dont les mots ne manquent pas pour les expliquer à l'étranger. Petit lexique extrait de mon dictionnaire Français/Anglais : (à lire avec l'accent anglais s'il vous plaît)






Spéciale dédicace à mes paydettes ! Vive la liberté d'expression !







J'ai commencé avec une histoire de panier garni, je termine avec une histoire de panier tout court. C'est celui-là que j'ai envie de gagner, celui qui caractérise tous les grands de ce monde. One day I will shine !

Paix. Amour. Red lipstick.

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