samedi 19 novembre 2011

Le weekly planet #35

C'est l'autre jour, en écoutant la radio (France Inter, les Affranchis) que j'ai eu la révélation. Ce qu'il me faut, c'est une croisière. Et pas n'importe laquelle, celle de la tournée "Âge tendre et Tête de bois" (avec deux accents circonflexes je vous prie). Si avec ça, je ne réalise pas que ma vie pourrait être pire et que finalement elle est belle, alors oui je suis foutue. 
Parce que le gif c'est donner vie à ce qui est figé, je vous souhaite une bonne lecture de ce weekly animé.





Nous pensions que la saison des pluies à Montpellier (la "Mosson") était derrière nous. Bienvenue au soleil d'automne, dont la lumière caresse notre blues de ne plus être en été. Au revoir les cheveux qui frisent n'importe comment et la boue sur les chaussures. Et bien non, ça continue encore et encore, c'est (ptêtre) que le début d'accord d'accord (c'est l'effet "croisière et vieux chanteurs" ça).





La nostalgie est tapie dans chaque coin de rue. Elle peut surgir n'importe quand, n'importe comment. Je pense à cela car j'ai reçu un mail,  une chaîne qui circule auprès de nos parents. Il s'agit d'un manifeste pour la génération née entre 1940 et 1960, quelque chose comme ça. Après l'avoir lu, moi qui suis de la génération 1980, si je ne relativise pas un peu, je peux avoir envie de me jeter d'un pont. Oui, parce que ce que dit ce long message, c'est qu'AVANT on pouvait aller jouer dans la rue à pas d'heure sans se faire zigouiller, on roulait sans casque sur les motos et mobylettes, encore moins les vélos, et personne n'en mourrait (ça j'en doute mais bon), on dormait dans des chambres qui suintaient le plomb et l'amiante, ou parterre sur une paillasse, sans que cela soit alarmant, on mangeait plein de trucs gras (saindoux, saucisson...) sans être culpabilisé... etc... etc... 
Ouais en 1946 les gens étaient insouciants et heureux.





Soit. Mais moi, je pense que l'on peut toujours réécrire l'histoire en ne gardant que le plus joli côté de la médaille. Une histoire sans pluie finit un jour ou l'autre par prendre l'eau.





Je peux choisir de chausser des lunettes différentes de celles des nostalgiques du temps passé pour regarder ma génération.
Des choses merveilleuses nous sont arrivées et nous arrivent à nous aussi. Ne soyons pas manichéens.





Minute détente. Entre deux paragraphes du weekly, revivez l'expérience de vos parents qui ont pris du LSD.





Mais que sont-ils devenus tous ces jeunes hippies qui voulaient changer le monde? Ils ont finalement pris part au système, ils sont finalement entrés dans le moule.
Et n'oublions pas qu'avant, sur cette même place, il y avait un mur. Aujourd'hui, les gens s'y promènent en vélo.






Lorsque j'aurai des enfants je leur raconterai à quel point je suis fière de ma génération, qui a connu Justin Bieber, l'i-pad et la magie d'Internet.







Et je leur dirai aussi que malgré tous les fléaux de la modernité, nous y croyions dur comme fer à la vie éternelle.





La palme du swag hebdomadaire revient à cette vidéo de Chris Milk que j'avais déjà postée sur le silvaplanet, il y a longtemps, mais que je trouve fort à propos pour ce #35.
Last Day Dream from Chris Milk on Vimeo.


Bonne semaine. Let it shine.

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