jeudi 10 novembre 2011

Le weekly planet #34

L'heure est grave. Même le dernier weekly sentait un peu la déprime. Et puis tout ce texte à lire, je sais, c'est lourd. Je réglais mes comptes avec des sorcières dont je sais pertinemment qu'elles ne liront jamais de weekly planet. Tournons donc la page de cette période halloweenesque, et entamons ce #34 dans la joie.





Je prescrirai juste une chose : ouvrez-donc un peu la boutique là-haut.





En parlant de boutique, avez-vous entendu parler de Nabab Kebab? Même le kebab a droit à son heure de gloire. Le fondateur de cette chaîne affirme que le kebab doit gagner avant tout en image, estimant que les clients sont aujourd’hui « lassés, entre autre, par les problèmes d’hygiène ». Pour ce faire, un travail en amont est réalisé et les restaurants Nabab proposent des « designs évolués proches de ceux des géants du Fastfood ». Le kebab serait-il en perte de vitesse? Qu'est-ce qu'un kebab "design"? Je pense que la junk food restera toujours de la junk food, quelles que soient les tentatives de la rendre distinguée.





Cela fait longtemps que je tiens un registre imaginaire des choses que j'aurais voulu dire mais que je n'ai pas dites. Quelle rage et quelle frustration cela génère parfois. Des remords qui me donnent envie d'avoir le pouvoir de remonter le temps. Alors, il m'est arrivé parfois de les dire après coup, et là c'est le drame.  Vous faites comment vous?





Pour pallier aux conflits que cela pourrait générer, il  existe heureusement des solutions presque magiques.





Même s'il se peut qu'ils soient amateurs de café, il y a encore beaucoup de fanatiques religieux qui tuent au nom de Dieu. Cela reste à mes yeux la plus grande imposture que l'Histoire ait connue. 






Et voilà, je ne peux pas m'empêcher d'être négative. Et je ne vous ai pas parlé d'Océane et de son assassin qui a tenté de mettre fin à ses jours. Ni du G20 qui a coûté un bras au contribuable. Ni des inondations dans le Sud-Est. Ni de la revalorisation du SMIC à 140% euh pardon 2%, 140% c'est l'autre, celle du chef de l'Etat il y a quatre ans. Les nouvelles affluent toujours à la même cadence. A chaque saison sa prestation. Et on nous demande d'assister à cela, public passif, pris en otage, et de battre la mesure, comme si tout allait s'arranger.






Décernons la palme du swag à cette réinterprétation du radeau de la méduse. On croit que les temps changent, mais en fait tout se répète. Ce sont toujours les mêmes qui trinquent.
(source: Sabella, véritable diggeuse d'images)




Dieu semble bien s'amuser là-haut à rembobiner constamment la cassette.

A bientôt pour un prochain numéro.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire