...Pour écouter des « graffiti stories » et découvrir l’art modeste sous les bombes.
J’ vous raconte pas le vernissage. Au musée Paul Valéry, beaucoup de gens de plus de 40 ans, pimpants, en tailleur ou costard, mise en pli impeccable pour les mamies. C’est cocasse et ça dénote devant les toiles de graffiti. Le maire de Sète prononce son discours, Hervé di Rosa prend la parole et est applaudi par une hystérique à chaque fin de phrase. On entend au détour des conversations « ah mais il faut s’ouvrir hein ! ». C’est assez drôle d’entendre aujourd’hui qu’il faut s’ouvrir devant des toiles vieilles de plus de 20 ans. Un murmure circule dans la foule : « mais où sont les pizzas et le rosé ? »
En réalité, le buffet nous attend au MIAM, ainsi que la deuxième partie de l’expo : « L’ Art Modeste sous les Bombes ». Sur le quai devant le musée, les gens se pressent pour entrer voir l’expo, pour en sortir plus vite pour déguster le fameux buffet. A peine réalisent-ils qu’il y a un groupe aux accents soul slam et hip hop acoustique qui joue sur scène, juste à côté d’eux, Tumi and The Volume. Si, quelqu’un a remarqué le groupe : c’est l’hystérique de tout à l’heure, qui danse comme une autruche en pleine crise d’épilepsie. A quoi elle carbure ? Je suis sûre que tous les matins elle se regarde dans son miroir de salle de bains et se répète : « le ridicule ne tue pas, le ridicule ne tue pas, le ridicule ne tue pas. » J’ai rien contre cette femme, c’est juste qu’elle est crispante.
La beauté de l’expo est incontestable. Je préfère laisser parler les tableaux.
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